A chacun de ses déplacements à l’étranger le président algérien, Abdelmajid Tebboune, prend le temps de converser avec la diaspora, d’écouter ses préoccupations et de lui présenter ses projets pour l’Algérie. Tebboune l’a fait en février 2022 au Koweït et le refera cette année lors de sa visite en France. Le gouvernement vient de franchir un autre palier en intégrant les Algériens à l’étranger dans le système national de la retraite. C’est aussi ça l’Algérie de demain, théorisée par le chef de l’Etat en février 2022.
Les grandes lignes de cette affaire ont été exposées à la radio de la chaîne 3 par le ministre du Travail, de l’emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Chorfa. Il a indiqué qu’une nouvelle plateforme destinée aux ressortissants algériens vivant à l’étranger verra le jour en mars 2023. Il s’agit de tout mettre en oeuvre pour faciliter l’adhésion volontaire des expatriés à la Caisse nationale de retraite. En retour ils auront droit aux mêmes services que tous les Algériens, y compris la carte Chifa
Les critères ont été mentionnés dans le décret publié au Journal officiel n°69. Il faut essentiellement être de nationalité algérienne et être âgé de moins de 55 ans à la date de l’inscription sur la plateforme. Autres conditions : être immatriculé auprès des ambassades et consulats algériens à l’extérieur…
Par ailleurs il faut donner la preuve d’une activité professionnelle hors de l’Algérie, avec une affiliation au régime des salariés ou son équivalent, ou alors une autre profession relevant du régime des non salariés pour son propre compte. Enfin ceux qui sont affiliés d’office à la sécurité sociale en vertu de leur statut de salariés n’ont pas droit à ce nouveau dispositif
Si toutes ces conditions sont remplies, le demandeur doit s’acquitter d’une cotisation trimestrielle à l’organisme de sécurité sociale qui gère les assurances sociales des travailleurs salariés. Assurance maladie, maternité, pension ou allocation de retraite : Tout est alors piloté par cet organisme, indique l’article 8 du texte paru dans le Journal officiel.
D’après ce même décret, le taux de cette cotisation est de l’ordre de 31,25% des revenus déclarés et il ne peut pas descendre sous le seuil minimal défini dans l’article 10. Ce dernier indique que le volume de cette cotisation est défini par le montant déclaré par l’affilié. Une précision de taille : Ce montant ne peut pas être inférieur à 3 fois le salaire de référence fixé par la réglementation en place. Enfin sachez que ces cotisations doivent se faire en devises convertibles.
Source: tunisienumerique