Je voudrais aussi rendre hommage aux femmes maliennes engagées dans la recherche de la paix au nord de notre pays. Leur participation au dialogue intercaliez est la manifestation de leur engagement et de leur foi en l’avenir.
C’est le lieu d’avoir une pensée pour toutes celles qui vivent dans les camps des réfugiés, dans les villes et villages où sévit l’insécurité. J’exprime toute ma solidarité avec celles qui ont souffert dans leur âme et leur chair la violence et l’injustice. Elles méritent notre soutien.
Chères Sœurs ;
Si ce siècle, c’est celui de l’Afrique, il est prouvé que l’Afrique de demain dépendra largement de l’émancipation de la femme. Ce sont en effet les femmes qui portent le progrès du continent et de l’humanité.
L’émancipation des femmes est donc nécessaire car, comme l’a dit un grand penseur : « Le degré de l’émancipation féminine est la mesure naturelle du degré de l’émancipation générale ».
La fête de la Panafricaine constitue justement un rappel de la nécessité de promouvoir les droits de la femme et surtout un appui pour son épanouissement.
A force de côtoyer, au cours de ma carrière professionnelle, des femmes de tous horizons, des villes comme des campagnes, des femmesministres, députés, agricultrices, enseignantes de divers pays, j’ai tiré une modeste mais forte leçon. Les femmes souhaitent en effet, qu’on assure leur protection, elles veulent surtout quelque chose de plus simple: la reconnaissance de leurs efforts.
Reconnaissance de leurs spécificités, reconnaissance de leur rôle, mais surtout reconnaissance de leurs droits.
Ainsi elles feront du monde un endroit idéal, un monde de paix et de sécurité, un monde où il fait bon vivre.
Je suis fermement convaincu que le progrès en vue de la promotion de la femme est irréversible et cela au bonheur de la famille et de la nation.
Œuvrons, toutes et tous ensemble, à cette réussite !
Bonne fête !
Vive la Femme malienne
Vive le Mali !