Exige à l’Etat malien- gouvernement et armée- de s’engager sans délai à une opération devant libérer le pays aux mains des agresseurs et prédateurs islamistes;
Exhorte le gouvernement et la communauté internationale à faire la gestion de la crise du nord une priorité permanente;
Réclame la participation des communautés sédentaires à toute négociation ou accord devant conclure un retour de paix au Mali;
Demande au gouvernement du Mali et à la communauté internationale de veiller sur les personnes déplacées à l’intérieur ou à l’extérieur du pays.
L’assemblée a également formulé des résolutions qui sont entre autres : l’ADC exige sa participation à toutes les phases de négociation avec les mouvements rebelles pour une sortie définitive de la crise ; invite les communautés sonrhaï et peulh du Mali et du Burkina Faso, dendi du Bénin, Djerma du Niger , Haoussa du Nigeria et peulh du Cameroun à établir des relations de solidarité et d’entraide entre elles à travers un réseau rendant plus efficace leur combat pour la promotion de l’unité africaine des peuples ; appel de toutes ses forces les communautés sonrai, peulh, bozo, dogon et autres habitants des cercles de Bourem, Gao, Ménaka et Ansongo à prendre l’initiative de s’organiser pour répondre efficacement aux actions menées depuis des années par les bandes armées de tous genres constitués d’apatrides avec lesquelles ils partagent leur terroir et s’engage à prendre toutes les initiatives allant dans ce sens avec les autres cercles de la région de Gao, en particulier et d’autres régions, en général.
A la fin de l’assemblée générale, dans le cadre des contributions à la gestion de la crise humanitaire, une commission dénommée « commission humanitaire » a été mise en place. Elle est présidée par Mohamed Saliha Maïga et dispose d’un compte bancaire à la Bank Of Africa (BOA) sous le numéro 25106638901-97. Par ailleurs il faut signaler que c’est avec un cœur triste que cette assemblée s’est tenue en cette journée de l’enfant Africain pendant que les enfants de Bourem en particulier et ceux du nord en général sont sous occupation et privés de tout droit. Raison pour laquelle les responsables de l’ADC revendiquent le plutôt possible le retour de l’intégrité territoriale.
Sangho Souleymane