En cette période de canicule, tour à tour, des quartiers de Bamako sont plongés dans le noir. Les élèves étudient à la bougie.
La société Energie du Mali n’a plus les moyens de sa politique. La demande de consommation est d’environ 200 mégawatts, alors que seulement 120 à 125 mégawatts sont disponibles.
Conséquence : à côté des délestages par rotation (coupures cycliques), de très nombreux habitants ne sont toujours pas branchés au réseau électrique.
Aujourd’hui, Energie du Mali a plus que besoin d’une bouffée d’oxygène. Par exemple, il y a deux mois, cette société devait encore plus de 65 milliards de francs CFA (100 millions d’euros) aux banques, aux pétroliers et à d’autres fournisseurs.
Problème d’infrastructures
Sur le plan des infrastructures, il y a également un problème. Des moteurs qui fournissent de l’électricité à la société sont en panne, d’autres ont carrément rendu l’âme.
Pour sa desserte en électricité, le Mali compte aussi sur des pays et des organisations sous-régionales. Mais là aussi, problème. Le système d’approvisionnement tourne au ralenti. C’est le cas de l’interconnexion avec la Côte d’Ivoire ou de l’électricité fournie par le fleuve Sénégal.
RFI 2013-04-29 23:24:26