L’histoire nous enseigne que la naissance de la Régie du Chemin de Fer (RCFM), le 29 novembre 1960 a marqué un grand pas en avant dans la longue lutte pour l’indépendance du pays et le bien être des Maliens.
Selon un communiqué du Collectif Citoyen pour la Restitution et le Développement Intégré du Rail Mali (COCIDIRAIL), « près de huit années après la mise en concession, du chemin de fer à la multinationale Transrail en 2003, il est revenu au ministre malien de l’équipement et des transports Ahmed Diane Séméga de reconnaître que la privatisation du rail a conduit à la « mort de l’activité ferroviaire » et que « Transrail n’a pas fait mieux que la RCFM »!
Transrail, a privilégié le transport International de marchandises au détriment du trafic de passagers, jugé moins rentable. Elle a fermé 26 gares et haltes sur 36, mettant en péril toute une série d’activités économiques liées au passage du train et de ses voyageurs tout en licenciant des milliers de cheminots, poursuit le communiqué.
Quels sont de nos jours les choix et options qui guident les gouvernements des Etats du Mali et du Sénégal? Où en est la situation du chemin de fer Dakar – Koulikoro aux mains de Transrail ? Et que faire? Ces questions feront l’objet d’échanges. Objectif, « revivifier la mémoire de nos glorieux prédécesseurs cheminots, et rallumer le flamme du patriotisme, le Collectif Citoyen pour la Restitution et le Développement Intégré du Rail Mali (COCIDIRAIL) ».
Cette commémoration de la naissance de la Régie du Chemin de Fer (RCFM) aura lieu ce samedi 26 novembre 2011 au Centre Djoliba à partir de 9 h 30. Il y est prévu un message des femmes de cheminots de Toukoto sur la privatisation du chemin de fer. Pour joindre l’utile à l’agréable, la troupe artistique et culturelle du « Biribaraton » fera une prestation.
B. Daou
Le Républicain 24/11/2011
