Il s’agissait d’actes de sabotage de la visite du Premier ministre pour compromettre sa tournée dans la ville de Kidal. Ces actes constituent la provocation de trop de la part du MNLA. Déjà, en novembre 2013, le prédécesseur de Mara, Oumar Tatam Ly, avait été contraint d’annuler une visite à Kidal après l’intrusion de manifestants hostiles sur l’aéroport de ce chef-lieu de région de l’extrême Nord-Est (à plus de 1.500 km de Bamako), fief des rebelles touareg.
Avant Oumar Tatam Ly, 4 ministres de la République du Mali en visite à Kidal s’étaient faits caillasser par des civils, colonisés intellectuels, à la solde du MNLA. Ces actes de provocation doivent désormais cesser. La communauté internationale, notamment la France, doit faire pression sur ce groupe rebelle pour l’obliger à revenir à la table du dialogue. Ou elle doit cesser de s’interposer entre le Mali et ces bandits, afin que notre pays recouvre sa souveraineté sur l’ensemble du territoire national.
Les bandits apatrides du MNLA ont encore manifesté leur mauvaise foi devant la communauté internationale à Kidal. Rien ne devrait plus empêcher la représentation des Nations unies au Mali (MINUSMA) de tirer les oreilles de ces irrédentistes regroupés pour qu’ils reviennent dans le processus de négociation et d’aider le Mali à exercer sa pleine souveraineté.
En tout cas, après ce qui s’est passé vendredi et samedi dernier lors de la tournée du Premier ministre Moussa Mara dans le nord du Mali, plus précisément dans la capitale de l’Adrar des Ifoghas, toutes les parties prenantes de la crise malienne doivent désormais se résoudre à ne plus faire confiance à des bandits qui ont pris les armes contre leur pays.
En effet, à la veille la visite du Premier ministre à Kidal, des badauds avaient pris la direction de l’aérodrome de la ville, à l’appel de groupes rebelles touareg, pour empêcher l’atterrissage de l’hélicoptère à bord duquel il voyageait.
Au moment où nous mettions sous presse, il nous est revenu que l’armée s’était retirée et que le MNLA était revenu occuper le Gouvernorat et avait mis le feu au bâtiment, avant que nos militaires ne le reprennent par la force des armes.
Youssouf Diallo
Le 22 Septembre 23:46:56 23:46:59