La nuit de la jeunesse malienne est une initiative de l’Association Panafricaine pour la Restauration de la Culture Africaine (A.P.R.C.A).
Elle est prévue le 27 mars 2021 selon le Président de l’Association Madani Diabaté.
Cette initiative consiste à redorer l’image de la jeunesse malienne en l’invitant à s’imprégner de nos valeurs traditionnelles.
La nuit de la jeunesse malienne a reçu l’adhésion de la jeune chambre internationale (JCI) et du conseil national des jeunes (CNJ).
La sève nourricière de cette nuit est la réconciliation.
Cette information a été donnée le samedi 30 janvier 2021 à la cité des enfants de Bamako par les membres de l’Association au cours d’une cérémonie dédiée au lancement de cette nuit.
Association à but non lucratif siégeant à Bamako, fondée il y’a quelques années par plusieurs des jeunes maliens sous le leadership de Madani Diabaté. L’association s’efforce de promouvoir et valoriser la culture africaine en générale et celle malienne en particulier, ainsi que les peuples qui en sont les dépositaires.
Ses objectifs consistent à contribuer à la préservation et la promotion de la paix, du vibre ensemble et du savoir vivre, œuvrer en vue de la transmission aux générations futures ces vertus, être un vecteur de connaissance de soi.
Madani Diabaté entant que griot a à son actif résolution de conflit et plusieurs sessions de causerie avec le parlement des enfants.
Selon Madani : « le griot joue à la fois les rôles d’informateur, d’animateur culturel, d’instructeur de la pratique socioculturelle.
Il est celui qui fait revivre le passé, il est le narrateur de l’histoire du monde, le détenteur de l’histoire du monde, le détenteur des récits relatifs aux fondations des empires, aux généalogies, aux faits et aux gestes des hommes illustres ».
Le meilleur des systèmes démocratiques au monde, conçu par les démocrates les plus capables, ne pourra survivre si les populations concernées ne sont pas prêtes à se faire confiance entre elles, à accorder un minimum de confiance au système lui-même et à le mettre à l’essai.
La réconciliation étaie la démocratie en développant les rapports de coopération nécessaires à sa mise en œuvre avec succès.
De la même façon, la réconciliation doit être soutenue par la justice économique et politique et un partage social du pouvoir, etc.
Si l’on peut plaider la cause de la réconciliation du point de vue moral, l’argument pragmatique est également très fort : des rapports de coopération positifs génèrent l’atmosphère dans laquelle une gouvernance efficace peut se développer, tandis que des rapports négatifs saperont le meilleur système de gouvernance.
Mahamadou YATTARA