La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Mme Assétou Founè Samaké Migan, a présidé le dimanche 31 juillet au CICB l’ouverture du 9ème Symposium Malien sur les Sciences Appliquées.
Elle était accompagnée du Président de la Société Malienne des Sciences Appliquées (MSAS) Mohomodou Houssouda, ainsi que de Professeurs et chercheurs maliens venus d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie. Le thème retenu pour cette 9ème édition était: «Les Universités africaines face aux défis du millénaire pour le développement durable».
Selon le Président du MSAS, ce Symposium consiste à mettre en lien les chercheurs maliens et les chercheurs africains et internationaux et à créer un espace convivial dans lequel les jeunes chercheurs, les chercheurs expérimentés et les étudiants viennent s’écouter et partager les résultats de leurs recherches.
Il ajoutera que, du 31 juillet au 5 août 2016, une série de conférences sera animée et des ateliers pratiques seront tenus, centrés sur certaines thématiques comme les énergies renouvelables et les questions de santé et d’innovation en matière d’eau et de protection de l’environnement.
Prenant la parole pour lancer les travaux, Mme la ministre en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, s’adressant aux chercheurs et aux enseignants a tout d’abord indiqué que les attentes au niveau de la Présidence de la République sont pressantes, car il lui a été demandé de faire le maximum pour que cette rencontre puisse être un succès.
Elle a en outre rappelé que le Mali avait besoin de l’accompagnement des chercheurs et des enseignants maliens de la diaspora, le pays a besoin de votre accompagnement. Parmi les faits majeurs que la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a retenus, l’effondrement du système éducatif et la faillite de l’enseignement supérieur.
«Dans certains pays, nous avons vu que la réflexion, la responsabilité ont été portées progressivement par des intellectuels maliens. Mettons –nous debout pour occuper notre place. Nous sommes fortement attendus aujourd’hui. Il faut, certes, une armée pour barrer la route à tous ceux qui veulent mettre le pays en péril. Notre pays a aussi besoin de l’intellect, de l’intelligence nécessaire pour que nous puissions véritablement nous mettre debout, à hauteur de notre histoire, à hauteur de notre passé».
Très prochainement, ajoutera-t-elle, le pays inclura le développement durable dans tous ses programmes et projets pour tous les départements ministériels. Toute la programmation et toute la réflexion se feront à partir de cette référence. Les chercheurs doivent donc anticiper et leurs réflexions sont profondément attendues à ce niveau.
Adama Bamba