La «Nuit africaine» a enflammé le Stade de France.

 

Parmi toutes les stars présentes au Stade de France on trouvait Alpha Blondy, le reggaeman ivoirien, Oumou Sangaré, l’une des grandes voix du Mali, Baaba Maal, une icône de la chanson sénégalaise, Mory Kanté, célèbre joueur de kora Guinéen, Manu Dibango chanteur et saxophoniste Camerounais, etc… A leurs côtés, de nombreuses stars plus jeunes, comme les quatre Ivoiriens du groupe Magic System, ou le chanteur-danseur Congolais Fally Ipupa, ex-choriste de Koffi Olomidé.

Cinq heures et demi de show

Dans les tribunes : quelques 20 000 spectateurs (les organisateurs en espéraient trois fois plus). Ceux-ci ont pu voir -en l’espace de cinq heures et demi de show- défiler plus de trente ans de musique du continent. Le spectacle fut plutôt réussi. L’idée d’un plateau de stars africaines a été lancée par un jeune producteur mauricien, Yoven Sadaseeven. Elle a séduit le Stade de France dont les responsables se sont dits confortés par le succès de spectacles récents tels que les Nuits celtiques ou la Nuit créole qui avaient alors fait carton plein.

Allier l’utile à l’agréable

Cette nuit africaine fut un « voyage extraordinaire » dans « l’Afrique créatrice », pour le jazzman Camerounais Manu Dibango. « C’est la première fois qu’on célèbre l’Afrique musicale à cette échelle », selon le chanteur ivoirien Meiway. Le Stade de France a profité de l’événement pour soutenir la construction d’une école au Burkina Faso en partenariat avec l’association La Voix de l’Enfant. Le projet a été baptisé We Like The World. Il est à l’origine d’un clip qui rassemble des artistes et des blogueurs et qui a été diffusé exclusivement sur le Net.

Par Edmond Sadaka

Rfi 12/06/2011