Pour de nombreux observateurs, tout porte à croire que ces personnalités dont les deux candidats à la prochaine présidentielle seront jugées et condamnées, les éliminant de la course et faisant ainsi le vide pour le candidat du RPM, Ibrahim Boubacar Kéita désormais débarrassé des concurrents les plus redoutables. Un deal auquel on peut croire depuis le revirement du parti de l’ancien président de l’Assemblée nationale.
Après avoir vigoureusement condamné le coup d’Etat et exigé le retour à l’ordre constitutionnel, IBK a surpris plus d’un en demandant la présidence de la période de transition par la junte. C’est du moins la position publiquement défendue par son porte-parole à la réunion de concertation avec le médiateur à Ouagadougou, les 13 et 14 avril, l’ex-ministre d’ATT, Nancoma Kéita, qui a soutenu que le Groupe IBK 2012 préférait une transition présidée par le CNRDRE. En tout état de cause, la guerre de positionnement ne fait que commencer et cela au détriment des pauvres Maliens totalement oubliés par les politiciens.
A. D.
L’ Indicateur Du Renouveau 23/04/2012