« La Micema (Mission de la Cédéao au Mali) est prête à exécuter sa mission, à se déployer au Mali », a indiqué le général Soumaïla Bakayoko qui souligne que la Cédéao n’attend que la résolution du Conseil de sécurité de l’Onu.
« Nous avons retenu 3 000 hommes qui iront au Mali et nous attendons juste le mandat de l’Onu », a-t-il ajouté.
Le général Bakayoko s’est dit satisfait du « consensus », de » l’accord total sur le concept d’opération en ce qui concerne la Micema ».
Il a relevé que « 13 pays sur 15 membres de la Cédéao seront présents au Mali, aux côtés de leurs frères d’armes maliens ».
Les objectifs de la Micema visent « essentiellement à appuyer, soutenir l’armée malienne pour qu’ensemble nous puissions rétablir l’intégrité territoriale du pays en poussant hors les rebelles et autres terroristes armés qui occupent le nord du pays », a précisé le général ivoirien.
Il a donné rendez-vous au 9 août à Bamako pour « la planification finale » de l’intervention de la Force de la Cédéao au Mali.
La réunion extraordinaire des chefs d’état-major de la Cédéao intervient après une mission technique d’évaluation conduite au Mali du 9 au 18 juillet « sur requête officielle du ministre malien de la Défense ».
La mission a rencontré les autorités politiques, administratives et militaires du Mali, de même que le corps diplomatique, la communauté internationale, les organisations de la société civile et des leaders d’opinion.
« Le Mali est donc d’accord sur l’opération, c’est avec enthousiasme que le gouvernement malien a exprimé sa disponibilité à se faire accompagner par la Cédéao pour réorganiser son armée, rétablir l’intégrité territoriale et débarrasser le pays de la horde de terroristes narcotrafiquants », a souligné pour sa part, le représentant spécial du président de la Commission de la Cédéao, lors des échanges avec la presse.
Synthèse de Ben Dao
L’Indicateur du Renouveau
(30 Juillet 2012)