En effet lors de l’assemblée extraordinaire tenue les 21 et 22 Mai 2011 à l’hôtel Radisson et sur recommandation de la CAF et de la FIFA, des nouveaux statuts ont été adoptés. Pour mieux cerner tous les contours, une session de formation de deux jours a été organisée à l’hôtel Nord- Sud entre les membres du comité exécutif dont ceux qui se réclament aujourd’hui de ce prétendu- collectif (membres du comité exécutif d’alors).
Ces nouveaux statuts qui ont été approuvés et adoptés à l’unanimité par l’assemblée générale souveraine, sont clairs et limpides dans ces articles 30.1 qui stipulent « L’Assemblée générale ordinaire se réunit tous les ans au plus tard Quatre Vingt Dix (90) jours après l’arrêt des comptes » et 104.1 « L’exercice social et budgétaire de la FEMAFOOT a une durée d’une année. Il commence le 1er Octobre et se termine le 30 septembre ».
Du coup ces nouveaux statuts prolongent de fait le mandat du comité exécutif dirigé par Kola Cissé jusqu’au 30 septembre 2013. Mais le désir de vengeance folle de certains acteurs sportifs pour leurs intérêts personnels inouïs réunis au sein d’un collectif contre vont s’agiter pour rien en tentant de prendre en otage le football malien.
Malgré le rappel des nouveaux textes par la FEMAFOOT, malgré la médiation entamée du comité national et olympique et sportif pour un respect des textes en vigueur, malgré l’appel du ministre de la jeunesse et des sports à la sagesse, se croyant plus légaliste et fin connaisseur des textes, ce prétendu- collectif a continué à s’agiter inutilement jusqu’à saisir la FIFA le 16 Avril dernier sur une soit- disante violation du président de la fédération des statuts et règlements portant organisation de l’assemblée générale élective.
Désaveu cinglant pour le collectif du 11 juillet
Aussitôt la FIFA à travers son secrétaire général a saisi la FEMAFOOT le 21 Mai dernier en ces termes « Nous avons réussi de nombreux courriers de clubs qui se disent membres de la FEMAFOOT au sujet des prochaines élections des dirigeants de la FEMAFOOT. Ils s’inquiètent de la tenue desdites élections dans les temps et selon les délais statutaires. Comme toutes les associations de foot, la FEMAFOOT se doit d’organiser des élections au terme du mandat de ses dirigeants, et selon nos informations elles devraient se tenir en juillet.
Il est important également que les délais statutaires soient observées (exemple : délai pour la convocation de l’assemblée générale). Dans ces circonstances, nous vous saurions gré de bien vouloir nous faire parvenir un rapport relatif au processus électoral dans les plus brefs délais ». C’est ainsi que le processus électoral fut envoyé à la FIFA par l’intermédiaire du secrétaire général de la fédération, Boubacar Thiam. Après examen dudit rapport, l’instance suprême du football mondial a estimé que rien n’a été violé et demande à la fédération de poursuivre ses activités jusqu’à l’élection d’un nouveau bureau fédéral prévu les 6 et 7 Octobre prochain.
« Si les statuts de la FMF prévoient la possibilité de convoquer une assemblée générale lorsque 50% + 1 des membres en font la demande, il ne saurait cependant être question de prendre des décisions contraires à d’autres dispositions statutaires. Le processus électoral de la FMF est décrit de façon précise dans les statuts et il commence 90 jours avant la tenue de l’assemblée élective. Plusieurs étapes doivent ensuite être respectées afin d’assurer un processus démocratique et transparent.
En ces circonstances, toute élection qui aurait lieu lors de l’éventuelle assemblée générale extraordinaire du 12 juillet 2013, dont la légitimité reste encore à prouver (remplir la condition de 50% + 1), serait invalide du fait du non- respect des clauses susmentionnées » et de conclure « Nous regrettons que la voie consensuelle qui semblait prévaloir parmi les acteurs du football malien ait échoué alors qu’elle nous paraissait la plus appropriée.
Nous sommes ainsi d’avis que vous lancez le processus électoral dans votre courrier en convoquant l’assemblée générale ordinaire les 5 et 6 Octobre afin de respecter les délais statutaires relatifs aux élections ». Mais à la surprise générale, on apprend qu’un des mandataires du collectif a réécrit de nouveau à la FIFA de ce qu’il qualifie comme une période transitoire allant du 12 juillet au 6 Octobre.
Malheureusement une fois de plus l’instance suprême du football mondial est restée égale à elle –même en demandant à l’actuel bureau fédéral d’organiser l’assemblée générale élective et a tenu à rappeler que toute autre assemblée générale extraordinaire est illégale et illégitime. Avec cette réponse claire et définitive et sans appel, c’est un véritable désaveu cinglant le collectif du 11 juillet.
Hamadi
L’indicateur Renouveau 2013-07-19 08:34:47