C’est avec un sentiment de fierté et d’entière satisfaction que Moussa Maïga a ouvert l’atelier sur la planification stratégique et le plaidoyer au siège de la FENASCOH à Yirimadio. Il a saisi cette occasion pour exprimer, au nom des 160 coopératives d’habitat du Mali, toute sa reconnaissance aux responsables des ONG ADER et AND DEFAR et, au-delà, à la Commission de l’Union Européenne.
Il ajoutera que le choix porté sur leur faîtière témoigne non seulement du caractère dynamique de la coopération historique avec les ONG ADER et AND DEFAR, mais aussi démontre éloquemment que la jeune organisation trace son sillon et conquiert ses lettres de noblesse dans le paysage institutionnel de l’immobilier social, parce que convaincue de contribuer à tracer le chemin du développement durable vrai.
S’adressant aux participants, il dira: «pendant dix jours, à raison de deux jours par session, nous allons, ensemble et avec nos différents partenaires techniques et financiers, examiner les enjeux stratégiques de la planification en faveur de notre fédération. C’est-à-dire que nous allons nous exercer à comprendre, orienter et encadrer le développement de notre organisation, pour mieux distribuer les responsabilités, les ressources et faciliter la prise de décision et le contrôle. Il s’agira pour nous, à terme, d’être mieux outillés dans la conception et dans le processus de validation d’un cadre de planification stratégique, une sorte de feuille de route (ou Plan d’action) qui nous permettra d’accomplir valablement nos missions et de créer les conditions d’un meilleur accès à l’habitat social, que nous avons le lourd et exaltant devoir d’encadrer en faveur de nos adhérents».
Le chef du projet ADER, Pierric Raulin, a quant à lui déclaré qu’en tant qu’ONG d’accompagnement, son projet était convaincu que le mouvement des coopératives d’habitat portait en lui des solutions efficaces, durables et pertinentes en matière de logement social au Mali. C’est pour cette raison que les ONG ADER et AND DEFAR sont engagées depuis de nombreuses années auprès du mouvement coopératif de l’habitat, pour permettre aux familles maliennes à revenu modeste d’accéder à un logement décent.
Pour conclure, il affirmera que les coopératives d’habitat du Mali sont bien organisées. Celles-ci, selon lui, ont pu satisfaire la majorité des besoins de leurs membres en matière d’accès au foncier et sont reconnues comme des acteurs à part entière du secteur de l’habitat. Cela constitue déjà un très grand pas. Ce travail, a-t-il ajouté, se poursuit aujourd’hui grâce à un nouveau financement de la Commission de l’Union Européenne.
Pierre Fo’o Medjo
Le 22 Septembre 18/06/2012