Encore des efforts à consentir pour une meilleure préparation des
sélections nationales
Le Comité exécutif de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT)
était face à la presse samedi dernier (8 février 2025). Il a été question de
l’état des préparatifs des sélections nationales U17 (garçons) ainsi que
les seniors dames et hommes. Naturellement que la vie professionnelle
du président de la Femafoot, Mamoutou Touré dit Bavieux, n’a pas été
occultée par les questions des consoeurs et confrères. Aux côtés de
Modibo Coulibaly (3e vice-président et principal conférencier), on notait
la présence de Sidi Bekaye Magassa (Secrétaire général) et d’Abdoulaye
Konaté (président de la Commission médias).
Le conférencier principal, Modibo Coulibaly (3e vice-président de la Fédération
malienne de football/FEMAFOOT), a particulièrement insisté sur l’importance
de la préparation comme le socle des bonnes performances, notamment pour
la catégorie des cadets (U17), souvent perçue comme une pépinière de
succès au niveau du football malien. «La réussite d’une équipe dépend de sa
préparation. Nous avons reçu un programme de quatre phases de la part de
l’entraîneur. Malheureusement, les deux premières phases n’ont pas pu être
exécutées comme prévu», a déploré M. Coulibaly. Face à cette situation, la
Femafoot a dû prendre des mesures pour assurer une préparation correcte,
bien que tardive.
Ainsi, les Aiglonnets s’entraînent actuellement aux stades Mamadou Konaté et
de Kati. Cependant, cette organisation présente des difficultés. «Il est
compliqué pour les jeunes joueurs qui ne sont pas en internat de se déplacer
à Kati pour des entraînements matinaux», a souligné le conférencier. Des
négociations sont en cours avec le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire pour
organiser des matchs amicaux. L’objectif étant de permettre aux joueurs de
bénéficier d’une préparation de qualité avant de partir pour le Maroc où se
déroulera la phase finale de la CAN U17 (du 30 mars au 19 avril 2025).
Pour les sélections féminines, les échéances sont également nombreuses.
Les éliminatoires de la CAN 2026 débutent avec une double confrontation
contre le Gabon, le 20 février à Libreville et le 25 février à Bamako.
«L’essentiel de nos joueuses évoluant à l’extérieur, nous organiserons le
regroupement directement au Gabon», a précisé Modibo Coulibaly. Ces
rencontres serviront également de préparation pour la CAN 2025 prévue en
juillet prochain.
L’Équipe nationale senior masculine devra également faire face à un
calendrier dense en 2025. Les éliminatoires de la Coupe du monde vont se
poursuivre avec les 5e et 6e journées prévues entre le 17 et le 26 mars. Le
Mali affrontera les Comores au Maroc avant de rencontrer la Centrafrique
dans un pays encore à déterminer. Des propositions de tournois de
préparation en Arabie saoudite et au Maroc sont également à l’étude pour la
«FIFA day» (journée FIFA) de juin. Les éliminatoires de la Coupe du monde
se poursuivront en septembre et octobre avec des confrontations contre le
Ghana, le Tchad et Madagascar. Enfin, à partir de novembre, la préparation
pour la CAN 2025 prendra une place centrale dans l’agenda de l’encadrement
technique des Aigles du Mali.
«Le Mali débutera la CAN 2025 contre la Zambie le 22 décembre, puis
affrontera le Maroc le 26 décembre et les Comores le 29 décembre 2025», a
détaillé M. Coulibaly. La Femafoot a mis en exergue les défis rencontrés pour
assurer une préparation optimale des sélections nationales. Les problèmes
liés à la disponibilité des infrastructures, notamment les terrains
d’entraînement, ainsi que les contraintes de déplacement pour les matchs
amicaux ont été soulignés. «Nous pensons que les Équipes nationales doivent
être prioritaires sur les terrains nationaux. Il faut aussi continuer à demander
un peu plus de soutien de l’État», a-t-il insisté.
Malgré ces contraintes, la fédération affiche une volonté ferme de collaborer
étroitement avec le ministère des Sports et d’autres partenaires techniques
pour offrir les meilleures conditions de préparation possibles à nos sélections
nationales. «Une équipe, c’est d’abord la préparation. Lorsque celle-ci se
déroule bien, les joueurs sont tranquilles dans leur tête et, généralement, tout
se passe bien. Nous comptons améliorer nos prévisions avec l’aide des uns et
des autres», a conclu (ce chapitre) le 3e vice-président de la Femafoot. La
conférence de presse a permis de mettre en lumière les efforts déployés par la
FEMAFOOT pour maintenir le football malien à un niveau compétitif malgré
les défis persistants. Les prochaines échéances seront déterminantes pour
évaluer l’efficacité de ces préparatifs.
Pour ce qui est des questions liées à la vie professionnelle du président de la
Femafoot, Mamoutou Touré Bavieux, le 3e vice-président a rappelé que le
patron de la fédération a été élu sur la base d’une confiance solide des
membres votant qui reste intacte. Il a tenu à préciser que son mandat au sein
du Conseil de la Fifa tout comme celui de la CAF courent jusqu’au 12 mars
2025.
«Mamoutou Touré dit Bavieux n’a jamais démissionné de la CAF et de la
FIFA. Son mandat court jusqu’au 12 mars 2025. Il a juste retiré sa candidature
pour le renouvellement de son mandat. C’est tout», a martelé M. Coulibaly. Et
de poursuivre, «je pense que personne ne doit se réjouir aujourd’hui de la
situation de Mamoutou Touré dit Bavieux. Et personne ne sait comment
demain sera fait». Une belle sagesse que chacun se doit de méditer !
Sory Diakité
diasporaction.fr