Née le 29 avril 2011, de la volonté manifeste de certains acteurs du monde de la presse en vue de créer un espace adéquat pour un meilleur exercice de la profession de journaliste, la fédération Syndicale des travailleurs de la presse est une organisation apolitique ; ses principaux objectifs, portent sur l’information de ses militants tout en apportant sa contribution au débat national par, l’analyse la plus impartiale, de la démocratie et de l’épanouissement de l’ensemble du peuple Malien.
En ce qui concerne la célébration de ce 1er anniversaire, la présidente de la fédération, Mme Fanta Sangaré a, dans son discours, regretté le climat dans lequel s’est déroulée cette fête du premier anniversaire. Selon elle, notre pays traverse les moments les plus difficiles de son histoire. « Tout un chacun parmi nous le sait, notre pays traverse une période de turbulences jamais égalée, depuis son accession à l’indépendance » a-t-elle précisé. Aussi pour Mme Fanta Sangaré, l’absence indépendamment de leur volonté, des doyens tels que : Djibril Traoré, Kardjiké Laico, Mory Soumano et biens d’autres acteurs de renoms de la presse nationale, à cette fête est un moment de tristesse. Par ailleurs, il faut rappeler que la centrale syndicale des travailleurs de la presse à placé la fête du 1er Mai 2012, sous le signe du rejet du drame orchestré contre notre pays, contre son glorieux passé, contre la culture incarnée par nos populations.
Ce pourquoi, elle salut le cri patriotique lancé par le Premier Ministre Cheick Modibo Diarra, dans son adresse à la nation, du 20 Avril 2012, invitant les maliens et les maliennes à l’union sacrée, à l’extinction de velléités de puissances et de domination entre les citoyens, afin que les défis que l’horizon impose à notre génération, soient relevés.
Par rapport à la situation de crise, la centrale syndicale lance à un appel au réflexe patriotique de l’ensemble de la population malienne, notamment à l’endroit de la classe politique et des acteurs de la société civile ; pour dit-elle, amorcer le sursaut national. Elle dira ceci : « vaille que vaille, et ce qui doivent être observé, par les maliens pour relever les gros auxquels notre pays fait face en ces moments, particulièrement en ces heures funestes devraient porter entre autres ; sur un sursaut d’orgueil et d’honneur, de la dignité, de l’humilité et surtout de la bravoure incarnée par nos illustres devanciers durant leur vie ».
Face à une coalition ourdie aussi bien en Europe, que dans certains pays d’Orient et d’Asie, en passant par des ramifications africaines, au seul but de briser la grandeur et l’esprit d’indépendance de notre pays et de ses habitants, il s’impose à nous, selon les dires de Mme Fanta Sangaré, d’accepter l’ultime sacrifice pour sauver notre patrie. La présidente de la fédération syndicale de la presse, de déclarer que l’heure n’étant plus aux règlements de comptes, ni à la quête d’une promotion matérielle et financière, elle est plutôt relative à une résistance populaire de tous et de toutes contre les envahisseurs directs et indirects, qui sont et qui demeurent nos ennemis connus.
Enfin la fédération syndicale des travailleurs de la presse invite les syndicats du Mali, sans exclusion aucune à une large concertation devant déboucher sur une vision claire et significative des travailleurs dans leur ensemble, pour la cause de la patrie sans aucun calcul partisan, à fortiori de motivation d’intérêt personnel au sectaire.
Par Mahamane Touré « Hamane »
Le coq 10/05/2012