Depuis la mi-septembre, environ 1 900 personnes ont été tuées au Liban dans des attaques israéliennes, forçant plus d’un million de personnes à fuir leur foyer. Cette escalade de violence a choqué de nombreux membres de la diaspora libanaise à Concordia, où les étudiants tentent de gérer leur impuissance face aux événements tragiques.
Jad Harb, étudiant et président de l’Association des étudiants libanais (LSA) de Concordia, décrit la difficulté de vivre cette situation à distance, séparée de sa famille restée au Liban. « Le sentiment d’impuissance est très difficile à supporter », confie-t-il. Pour soutenir leurs compatriotes, la LSA collecte des fonds pour des organismes humanitaires, comme la Croix-Rouge libanaise, et cherche à offrir des services .
La situation sur le terrain est complexe et tragique. Le 17 septembre, des téléavertisseurs utilisés par le Hezbollah au Liban ont explosé, tuant 12 personnes et bénissant près de 3 000, dans ce que des rapports attribuent à un sabotage israélien. L’armée israélienne a depuis lancé des milliers de frappes, affirmant cibler le Hezbollah, mais causant également la mort de nombreux civils, selon des sources
Lara, une étudiante de deuxième génération à Concordia, exprime également l’angoisse de voir ses parents absorbés par les nouvelles sans pouvoir agir, se sentant prise dans des vagues d’inquiétude face aux événements. Elle craint que la mobilisation internationale, parfois apathique envers d’autres conflits, ne se relâche également envers le Liban, avec des conséquences.
La rédaction
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