Lors d’un séminaire tenu les 10 et 11 novembre, à Tunis, sur l’innovation et l’entreprenariat sous le titre « Inno’preneurs Days », dans le cadre d’un projet africain intitulé WIDU initié avec le soutien de la coopération allemande, le coordinateur de ce projet, Koeppinghoff, a souligné, dans des déclarations au journal La Presse, que l’accès au financement représente, en Tunisie, un des premiers défis rencontrés par les entrepreneurs lors de la création et même lors du développement de l’entreprise.
« Malgré les nombreuses initiatives engagées par le gouvernement tunisien, ainsi que par les organismes et structures d’accompagnement aux entrepreneurs, a-t-il dit, le contexte économique et la crise mondiale actuelle engendrent des difficultés réelles pour les entreprises, en termes d’allocation de fonds nécessaires à leur bon fonctionnement et à leur pérennité. En ce sens, la coopération avec la diaspora offre un potentiel important pour améliorer ces conditions que le projet WIDU s’est donné pour mission d’exploiter ». Et d’ajouter qu’à travers l’implication de la diaspora en tant que contributeur au financement des micro-petites et moyennes entreprises (Mpme) par le biais du transfert de capitaux, le projet WIDU entend favoriser un échange bilatéral entre entrepreneurs et donateurs afin d’impacter positivement le développement économique régional et national, et solutionner les défis rencontrés par les entrepreneurs.
Source : African Manager