Les manifestants contre le régime algérien, impossibles à organiser dans le pays, se succèdent à l’étranger. En Suisse, en France, en Espagne les opposants font entendre leurs voix réclamant un Etat civile issu d’élections honnêtes.
Les protestations des Algériens se poursuivent à l’étranger pour dénoncer le régime militaire d’Alger qui accuse des opposants, tous exilés de terroristes. La mobilisation est régulière et sans relâche. La dernière en date a eu lieu le 12 novembre à Montréal au Canada.
Les membres de la diaspora algérienne ont organisé un sit in devant le siège du Consulat général d’Espagne, pour dénoncer l’expulsion par les autorités ibériques vers l’Algérie de l’ex gendarme Mohamed Abdellah et l’ex militaire Mohamed Benhalima. La junte militaire les a accusés de terrorisme, sans toutefois prouver quoi que ce soit. Les protestants revendiquent la libération de tous les détenus politiques et d’opinion en Algérie et appellent à l’instauration d’un Etat civil et non-militaire.
Les manifestants ont scandé des slogans accusateurs envers le pouvoir d’Alger qu’ils qualifient d’assassin, et envers les autorités espagnoles accusées d’être complices.
Plusieurs autres personnalités sont toujours accusées de terrorisme dont des journalistes et des activistes pacifistes. La même accusation a été faite au Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) et ses dirigeants dont le président lui-même Ferhat Mhenni.
HAKIM ARIF
Source : l’Observateur