Avec les élus de la Codem, les débats se sont surtout focalisés autour de l’inéligibilité du parti au financement public des partis politiques au titre de l’exercice 2010.
Tout en prenant acte de cette décision des autorités compétentes, Housseïni Guindo, a indiqué que son parti attendait « des explications pédagogiques sur cette élimination ». « Certaines rumeurs tentent de faire croire qu’on a été éliminé parce que le parti n’a pas officiellement existé, c’est une explication erronée. Et la Codem a existé officiellement depuis plus de deux ans. Nous mettons le cap sur l’avenir à propos de cette aide, mais nous exigeons que les autorités nous fournissent des explications » a martelé le président de la Codem
L’honorable Housseïni Amion Guindo a aussi évoqué la signature de la nouvelle plate-forme le 5 mars dernier. « Partis Unis pour la République » par la Codem avec 15 autres formations pour faire face aux enjeux des élections de 2012. Ladite plate-forme, révélera le député Guindo, sera officiellement lancée le 2 avril prochain, et devra s’élargir dans les jours à venir avec l’arrivée de 7 autres partis qui ont déjà adressé des lettres de manifestation d’intérêt. « L’avenir est à nous », dira le président de la Codem avant d’assurer que son parti, à travers la plate-forme des 15 partis politiques (bientôt élargie à 22), sera présent à toutes les élections de 2012.
Parlant des relations internationales du parti, Housseïni Guindo a confié aux élus qu’elles sont bonnes. Car, dira-t-il, il entretient de bonnes relations d’échanges et de partage d’expériences avec de nombreuses formations politiques du Maroc, de l’Italie, du Mexique, etc.
Issa Fakaba Sissoko
L’ Indicateur Renouveau 23/03/2011