La Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma), dans un communiqué signé par leur porte-parole Almou Ag Mohamed, dit avoir appris avec indignation sur les antennes de RFI les propos injustes et très graves tenus par le ministre nigérien de la Défense M. Hassoumi Massaoudou, qui cite le Hcua (Mouvement membre de la Cma) parmi les auteurs de l’attaque terroriste qui a visé une position des forces de défense et de sécurité du Niger à Tizalit. La Cma dénonce cet amalgame hasardeux et dangereux de M. Massaoudou et rappelle que le Hcua et la Cma entretiennent de très bonnes relations avec le peuple et le gouvernement du Niger, et n’ont aucun intérêt à s’attaquer à des soldats nigériens. La Coordination des mouvements de l’Azawad rappelle également que le rôle du Niger, en tant que membre de l’équipe de Médiation internationale, est d’aider à la réconciliation nationale au Mali à travers une mise en œuvre efficiente de l’Accord de paix issu du processus d’Alger, et non d’enflammer une situation déjà assez tendue par ce genre de déclarations hasardeuses et sans fondement. Enfin, la Cma condamne sans réserve cette attaque et présente ses condoléances aux familles des victimes, au peuple nigérien. Ce communiqué de la Cma a été fait à Bamako par Almou Ag Mohamed, leur porte-parole. C’était le 08 octobre 2016.
Mauvaise tactique d’Alain Giresse
Après le match Côte d’Ivoire-Mali, la 20ème confrontation entre les deux pays, les Ivoiriens augmentent leur total de victoire sur nous à 11 contre 3 ; les autres étant des matches nuls. Après le 3-1 au stade de la paix de Bouaké, samedi 08 octobre 2016, les multiples entraîneurs des Aigles ont pris leur plume. Voici le commentaire de l’un d’entre eux : «Donner cette équipe sénior à nos entraîneurs maliens au lieu de nous amener toujours des hommes limités comme Giresse. Giresse a quoi de spécial plus que le Coach Dramé, ou Magassouba ou Traoré Djibril, entre autres ? Ou même Frederick Kanouté ? Le sport ne s’improvise pas. Ça se prépare dans les conditions les plus idoines. -Problème de visa des joueurs ; -problème de déplacement des journalistes en avion ; -des supporteurs épuisés avant le match ; -un entraîneur limité ; -guerre froide dans la Fédération. Peut-on gagner un match de football dans ces conditions ? Je ne crois pas. Il faut que ça change ! Toujours les mêmes erreurs, les mêmes fautes, les mêmes mauvaises sélections. Qu’on sache aujourd’hui que le Mali a tous les moyens de se battre la poitrine pour dire qu’il est le meilleur en Afrique. Les cadets et les juniors l’ont montré aux yeux du monde entier. Pourquoi les seniors n’arrivent pas à relever les défis ? D’autres diront que c’est juste un match perdu…».
Union de circonstance
La Cour constitutionnelle a été saisie par les députés de l’ADP-Maliba, du Groupe parlementaire VRD et du Sadi d’Oumar Mariko. Ils ont saisi les neuf sages de la Cour constitutionnelle pour invalider certaines dispositions de la loi électorale adoptée par l’Assemblée nationale au cours de sa séance plénière du 9 septembre dernier. Selon eux, lesdites dispositions sont «anticonstitutionnelles» et contraires au protocole de la Cédéao. Avant cette saisie, les députés de ces formations politiques ont eu plusieurs séances de réunions, parce que «la nouvelle électorale est une partition du pays qui ne dit pas son nom». Mais peu d’acteurs politiques accordent du crédit à ces retrouvailles entre Sadi, Adp, Urd, Fare, Pdes et Parena, parce que ce sont eux qui ont des députés. Alors qu’il y a d’autres formations politiques qui pouvaient être associées à cette démarche, comme la CNAS Faso héré de Dr. Soumana Sacko, afin de parler le même langage, surtout qu’ils sont dans la même dynamique. On se demande aussi si le président de la République a déjà promulgué cette loi. Il a 15 jours pour le faire ou renvoyer cette loi pour une seconde lecture. Il a clairement dit à certains responsables de partis politiques qu’il va la promulguer, parce que pour lui, il y a trop de gens qui se présentent à l’élection présidentielle au Mali.
Le ministre fantôme
Sambel Bana Diallo, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Population. Son entrée au gouvernement avait suscité beaucoup d’interrogations. Certains disaient qu’il avait été choisi pour le compte du parti APR, dont le président s’attendait à sa propre nomination. Il s’agit d’Oumar Ibrahim Touré. Celui-ci, comme bon nombre de cadres et présidents de partis politiques, ne peut plus vivre sans les postes politiques. Pour revenir à notre mouton, afin à Sambel Bana Diallo, il est au gouvernement au nom de la Plateforme. Mais il est aujourd’hui à la tête d’un département invisible. On va dire merci à l’ORTM, parce qu’avec l’émission «Action gouvernementale», les gens se sont souvenus que Sambel Bana Diallo est toujours membre du gouvernement. Il ne fait aucune activité : il est invisible à tous points de vue. Son département n’a fait aucune activité. Il fait quoi concrètement, se demandent beaucoup de gens.
Ali Bongo en action
«Premier conseil des ministres pour Bruno Ben Moubamba et tous les nouveaux» dixit la présentatrice de Gabon TV. Arrivé 3ème au récent scrutin présidentiel, et ne faisant pas partie de la galaxie Ping, Bruno Ben Moubamba est nommé Vice-premier ministre. il est politologue et philosophe de formation (deux doctorats). Notre collaborateur Yaya Traoré l’avait rencontré par hasard un jour au quartier latin de Paris par l’entremise de son ami gabonais Grégoire Biyogo. Le jeune politicien s’apprêtait à rentrer dans son pays, pour y vivre. Après ce conseil des ministres, le gouvernement Bongo est à la tâche. Mais certains chefs d’Etat africains, qui ont participé à son investiture, sont actuellement convoqués à l’Elysée ; ils essayent de justifier leur présence à cette cérémonie d’investiture qui n’était pas du goût de la France. Les chefs d’Etat, qui ont pris part à cette investiture, sont : Evaristo Carvalho (Sao Tome & Principe), Mahamadou Issouffou (Niger), Ibrahim Boubacar Keita (Mali) et Faure Gnassingbé (Togo). Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad et président en exercice de l’Union africaine (UA), s’est fait représenter par son Premier ministre. Idem pour le Congo-Brazzaville et le Sénégal. Le Rwanda était représenté par le président du Sénat, alors que le Cameroun a dépêché un ministre d’Etat.
Bamako, 145 listes
Pour la municipale du 20 novembre 2016, les partis politiques et les indépendants ont respecté la tradition en déposant leurs différentes listes de candidatures. Au total, pour le seul district de Bamako, il y a eu 145 listes déposées dont 11 listes de candidats indépendants et 134 pour les partis politiques. En commune I, il y a 2 listes indépendantes en lice contre 26 listes de partis politiques. En commune II, aucune liste indépendante n’est en course, alors que 11 listes de partis politiques seront en compétition pour les 37 places de conseillers. En commune III du district de Bamako, 19 listes de partis politiques seront face à 2 listes indépendantes. Les populations de la commune IV doivent choisir entre 26 listes de candidatures dont 24 pour les formations politiques et 2 indépendantes. La commune V a enregistré 26 listes aussi, une seule est pour les indépendants, 25 de partis politiques, alors que le plus gros des listes de candidatures a été enregistré en commune VI avec 30 pour les partis politiques et 3 listes indépendantes.
À Bamako, ça ne rit pas dèh !
« Ah, bè oui, ça ne rit pas à Paris, tu en doutais ? Maahlox Le Vibeur, le génie de Camer t’avait prévenu, tu as fait oreille dure, sinon sourde oreille, Paris, c’est caillou. Même à Bamako, ça ne rit pas aussi hoooo, tu as dû en entendre les échos. Pour bien dodo ici, il faut boulot, même si c’est molo molo, sans être un héros ou un bourreau, on peut aussi bien vivre mais faut pas penser qu’on ramasse facilement les euros…à moins que ton « fa » ou ta « ba » te donne le « cfa ». Zorro le sait, on n’a rien zéro…et à kama, ça ne rit pas, sauf si l’on prend au sérieux le conseil du vieux père…Manga Douala Bell, en martyr, avait prédit aux « Zallemands » qu’ils seront chassés de la terre sacrée de Camer. Oui, tu crois quoi même, que sous le soleil de Dieu, ça rit? Depuis le Joliba, j’ai compris les B.A.B.A. de l’art de la poubelle, là où tout sent avant de fleurir, parfum des fleurs, les fleurs de la sueur, la sueur, ce sourire dédié au soleil. »
L’ONU élit son nouveau secrétaire général
L’ancien Premier ministre portugais Antonio Guterres vient d’être désigné nouveau Secrétaire général de l’ONU par le Conseil de Sécurité. Pour élire le SG de l’ONU, chacun des 10 candidats, les 15 membres du Conseil de Sécurité devraient voter lors d’un scrutin secret avec trois (3) options : le positif, le négatif et sans opinion. Au cours du sixième tour de scrutin organisé, aucun des cinq (5) pays permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU n’a voté contre l’ancien Premier ministre portugais Antonio Guterres qui a reçu 13 votes « positifs » et deux (2) votes « sans opinion ». Jeudi matin 6 octobre, Antonio Guterres a obtenu l’approbation officielle du Conseil de sécurité qui s’est réuni à cet effet. Après cette étape, son nom sera ensuite soumis aux 193 Etats membres de l’Assemblée générale de l’ONU qui pourraient entériner avant mi-octobre l’élection du successeur de Ban Ki-moon, dont le mandat expire le 31 décembre. S’il est élu, Antonio Guterres deviendra le premier Européen à occuper le poste de secrétaire général de l’ONU depuis l’Autrichien Kurt Waldheim qui l’a occupé entre 1972 et 1981.
Qui est Antonio Guterres ?
Il est socialiste et fervent catholique. Né à Lisbonne en 1949, M. Guterres a une formation d’ingénieur. Fervent pratiquant, il entame son parcours politique auprès des mouvements catholiques. Mais c’est la «révolution des œillets» en 1974 qui met fin à cinquante ans de dictature au Portugal, qui le pousse à s’engager. Il rejoint le Parti socialiste (PS) et siège de longues années au Parlement où son verbe facile lui vaut le surnom de «marteau-piqueur parlant». En 1992, il devient secrétaire général du Parti socialiste dans son pays. Sa victoire aux législatives de 1995 le propulse au poste de Premier ministre. Européen convaincu, il fait rentrer son pays dans la zone euro. Mais la conjoncture économique se détériore au Portugal. Antonio Guterres abandonne ses mandats politiques pour rejoindre la diplomatie internationale. Il a dirigé le Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés en 2005.
****