Dans ce contexte caractérisé par des reformes importantes dans la gouvernance des Etats et de la Cedeao en termes de démocratisation et qui tient compte des aspirations des populations à la base dans la prise de décision, impose la nécessité de développer un partenariat stratégique avec les ANE (ONG, les associations des femmes, de jeunes, les associations professionnelles, les chambres consulaires, les syndicats, les associations du secteur privé, les centres de recherche, etc.).
Le constat est fait : ces acteurs ne sont souvent pas impliqués dans les processus de prise de décisions, que ce soit au niveau national que dans la vie de la Communauté ouest-africaine.
Les ANE bénéficient cependant de plus en plus d’une légitimité sociale et sont devenus au fil du temps des acteurs de développement à même de contribuer au succès des Politiques, Programmes et Projets de Développement par une implication active à la conception, la dissémination et la sensibilisation.
Pour rappel, en vue d’impulser ce partenariat au niveau régional, la Cedeao a identifié les ANE comme acteurs essentiels dans le processus de formulation du PCD conçu pour la mise en œuvre de la Vision 2020 des Chefs d’Etats et de Gouvernement qui vise à passer d’une Cedeao des Etats à une Cedeao des peuples.
Afin de donner plus d’ampleur à l’efficacité de l’action des ANE dans le processus de développement de la région, il est prévu un mécanisme basé sur le renforcement de leurs capacités.
Source CEDEAO 24/11/2010