Le regroupement politique que préside IBK ne reconnaît aucune légitimité aux chiffres avancés. IBK, qui présidait la réunion, a eu les mots durs. Pour lui, l’élection présidentielle a eu lieu dans des « conditions qui étaient celles d’un pays totalitaire. » Entouré en la circonstance de tous les ténors du FDR, l’actuel président de l’Assemblée nationale et non moins candidat à l’élection présidentielle a fortement dénoncé les « conditions d’indignité et de bassesse » qui ont prévalu tout le long du déroulement du scrutin. Pour lui, tout a été mis en œuvre pour proclamer vainqueur ATT.
Dénonçant les chiffres, il les a qualifiés de ridicules, traduisant une « volonté de disqualifier et d’humilier ». IBK proclame haut et fort qu’il s’agit du présent et du devenir du Mali et non de ceux du FDR.
Prenant la parole, Tiéblé Dramé dira qu’il y a eu tout sauf des élections dans les ambassades et consulats du Mali à l’extérieur. Et de rejeter les résultats proclamés enb demandant la reprise pure et simple des opérations.
Quant aux observateurs étrangers, ils n’ont pas été non plus épargnés par les responsables du FDR. IBK a même qualifié leur chef, le Togolais Koffi Saman, de « malheureux représentant de la Cedeao ». Même si, a-t-il précisé, « j’ai du respect pour le peuple togolais ».
Le FDR a dénoncé les dizaines de bulletins de vote qui ont circulé à travers le pays avant le jour même des élections. Il entend saisir, dès ce mercredi, la Cour constitutionnelle pour demander l’annulation pure et simple de ce qu’il a appelé la mascarade électorale du 29 avril. Ses actions ne se limiteront pas à cette seule initiative. Il entend user de toutes les voies de recours légales. Et programme déjà des manifestations politiques pour se faire entendre du peuple et des autorités.
Note de la rédaction : Cet article a également été publié dans notre édition du 02 mai 2007. Il vaut son pesant d’analyse au regard de la dictature qui se profile à l’horizon.
Le National 27/01/2011