Mais, il a été voulu comme un concentré d’espoirs. Dans son avant propos, l’auteur ne dit-t-il pas que « en énumérant justement ses sanglots, la poésie cherche surtout à prendre ses distances avec l’afro-faillite ». Mieux, abreuvé à la source de la loi suprême de son pays qui dit clairement en son article 117 à propos de l’Afrique « La République du Mali peut conclure avec tout Etat africain des accords d’association ou de communauté comprenant abandon partiel ou total de souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine », Adam Thiam dit que sa poésie « appelle clairement à investir dans le capital-Syrte ».
A Syrte en Libye, le 9 septembre 1999, les Présidents des Etats africains dans une déclaration historique décidaient de la renaissance de l’Afrique. Le premier acte de cette renaissance a été la transformation de l’Organisation de l’unité africaine en Union africaine en 2002 à Durban en Afrique du Sud. Tous ceux qui auront le poème « Cri pendulaire » entre leurs mains comprendront pourquoi c’est « un rêve têtu de prophète qui, sans fournir les preuves de ce qu’il avance, prédit le banquet. Pour tous et dans pas longtemps ».
Assane Koné
Le républicain Mali 08/07/2011