Les responsables politiques et administratifs présents à la réunion ont compris à travers l’exposé des acteurs de santé, la recrudescence du virus qui se propage lorsque les malades touchent ou éternuent, par le contact rapproché entre les personnes ou par le contact direct avec des secrétions nasales ou laryngées avec 9 cas en 2006, 39 cas en 2009 et 432 cas en 2010 d’où, le cri de cœur de Seïbou Guindo, directeur régional de la santé et ses hommes.
A l’issu de cette réunion, le conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur Abdel Kader Sissoko a lancé un appel vibrant à l’endroit des parents d’enfants de la région. Il a noté que la rougeole reste l’une des causes importantes de décès du jeune enfant alors qu’il existe un vaccin sûr et efficace. Quant aux acteurs de santé, ils sont touchés du doigt les difficultés qui se dessinent sur le terrain. Il s’agit notamment : la lenteur dans la notification des cas de maladie et aussi la lenteur dans l’encheminement des fiches d’investigations à la source…. Pour dire que la vaccination est un moyen facile de prévenir les souffrances, les complications et les décès imputables. Les enfants non anti rougeoleux sont exposés au risque de rougeole et de complication éventuellement mortelles. Si nous consentons que l’avenir de ce pays appartient à la jeunesse : « immunisons les enfants afin qu’ils ne soient susceptibles d’être infectée.»
Caïman Indè 02/03/2011