« Un groupe armé, dans la région de Kidal, procède à une épuration raciale. Le gouvernement regrette que des compatriotes se comportent ainsi. Lorsqu’on sélectionne des personnes par la couleur, c’est une épuration raciale », a affirmé le ministre de la
Communication et porte-parole du gouvernement, Manga Dembélé, au cours d’un point de presse.
« Le gouvernement condamne avec la dernière énergie ce que nous considérons comme des exactions. Si ce qui se dit à Kidal est avéré, les auteurs répondront de leurs actes », a-t-il ajouté.
Des habitants de Kidal ont affirmé dimanche à l’AFP que des membres du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) s’en étaient pris aux populations noires de cette ville pour les « expulser » vers Gao, localité située plus au sud.
« Le gouvernement mettra tout en œuvre pour que (. . . ) l’armée malienne soit à Kidal avant les élections. La présence de l’armée n’est pas négociable. L’armée sera à Kidal quel qu’en soit le prix », a poursuivi M. Dembélé.
Le MNLA refuse la présence de l’armée et l’administration maliennes à Kidal, moins de deux mois avant le premier tour de la présidentielle prévu le 28 juillet dans tout le Mali.
Youssouf Coulibaly
L’ Indicateur Du Renouveau 2013-06-04 19:17:05