Fondé entre les années 1800 et 1900, Soninkégny a connu 11 chefs de village. Ce dimanche 17 mai 2020, Ngolo dit Soumaïla Diarra devient le 12 ème chef du village de Soninkégny à l’âge de 85 ans (né vers 1935). Issu d’un village typiquement bamanan, le nouveau chef de village a commencé par être appelé Ngolo Diarra durant toute son enfance, avant de prendre le nom Soumaïla à Dakar, au Sénégal, où il partait de temps en temps pour la culture des arachides dans les années 1950. Les chefs de village qui se sont succédé à Soninkégny et dans les différentes familles sont, entre autres: 1. Seby Diarra (Gnissama) ; 2. Siriman Diarra (Gnissamaa) ; 3. Gouasama Diarra (Gnissamaa) ; 4. Donégué Diarra (Gnala) ; 5. Diamissa
Diarra (Gnala) ; 6. Tionkon Diarra (Gnala); 7. Fouanto Djan Diarra (Gnissamaa) ; 8. Koman Diarra (Gnissamaa) ; 9. Diassé Koro Diarra (Makorola) ; 10. Kônô Diarra (Makorola) ; 11. N’tjô Diarra (Gnissamaa).Situé à 35 km de Bamako, dans la région de Koulikoro, cercle de Kati, commune rurale de Kambila sur la route de Kolokani, Soninkégny est entouré des villages entre autres : Fanafiécoura au Sud; Ngorongodji au Sud-est; Dianeguebougou à l’Est ; Sidié au Nord; Sangha au Nord-Ouest ; Massamambougou, Neguessebougou, Kabarô et Bemasso à l’Ouest. Ce vieux village fondé par Sognoumè Diarra qui ordonna à son cousin et grand frère Seby Diarra de sa famille maternelle « Gnissama », ayant été le premier de lui rejoindre dans le nouveau village, de prendre la tête du village. Et depuis, la chefferie du village de Soninkégny s’échange entre cette famille « Gnissama», famille maternelle de son fondateur et sa propre famille « Gnala » qui veut dire chez Gna et
Mokorola, la famille de son demi-frère qui veut dire chez Makoro. Makorola est la famille du fils de Makoro, donc demi-frère de Sognoumé fils de Gna et fondateur du village de Soninkégny. Administrativement appelé Soninkégny, mais communément Souontiè par ses villages voisin, Soninkégny est la genèse de l’appellation " Chôni-tiègny" attribuée au village par son Fondateur, Sognoumè Diarra, venu de Dio sur la route de Kita. Sognoumè Diarra, chasseur de Dio, quand il partait à la chasse, se reposait habituellement sous un joli petit arbre ayant pour nom « Chô ». C’est ainsi qu’il attribua le nom « Chôni-tiègny ». C’est alors qu’il décida un jour de se prendre en charge en toute indépendance pour s’installer près du joli petit « Chôni-tiègny » en fondant un village qu’il appellera
désormais « Chôni-tiègny ». Les principales activités du village Soninkégny sont entre autres le maraîchage l’élevage et l’agriculture. À noter que la carrière Razel est à Soninkégny.
Paul Diarra
journal soleil hebdo