Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs?
Kassoum Coulibaly est un économiste politique de 35 ans, expert des questions de jeunesse auprès de la CONFEJES, du PNUD, de l’UNESCO, etc… Je suis aussi entrepreneur social, fondateur du Groupe du Développement de l’Afrique (GDA), du Centre Africain de la Jeunesse (CAJ) et du Centre Africain de la Femme (CAF). Je suis également Consultant en création et développement d’entreprises. Je totalise plus de 20 ans d’expérience dans le mouvement associatif de jeunes, au niveau national et mondial. Enfin, je suis chercheur et écrivain, auteur de plusieurs ouvrages: Grenier à mots Bambara, (Document de travail, IIEDH – Université de Fribourg, 2008), Droits culturels et traitement des violences (Editions L’harmattan, 2009), Guide de promotion du volontariat dans les pays du sud (CONFEJES, 2010) et Anthropologie des droits humains chez les Bamanans du Mali (Editions UE, 2011).
Confirmez-vous, une fois de plus, votre candidature à la présidentielle de notre pays en 2012?
Oui. Je suis candidat au nom de la coalition politique et sociale Farafina Dembè Mali qui regroupe familles, organisations religieuses musulmanes, organisations professionnelles, organisations paysannes, associations culturelles, clubs sportifs, institutions économiques, syndicats, associations d’étudiants, associations, mouvements et partis politiques, communautés villageoises, associations de quartier, clubs de jardinage, associations de défense des Droits de l’Homme, groupes de musique, de danse et de théâtre, sociétés littéraires, réseaux, fédérations, faîtières, coordinations d’organisations de la société civile de personnes âgées, de jeunes, de femmes, organisations communautaires de base, organisations non gouvernementales, etc… Farafina Dembè Mali est le Chef de file de l’alternance politique en 2012 au Mali. C’est le Mouvement réformateur des soldats de la démocratie, pour refonder la gouvernance et mener une révolution économique au Mali, d’ici à l’an 2020.
Quels sont vos ambitions pour le Mali?
Reconnaître, promouvoir et protéger la dignité, les droits et devoirs de la femme et de l’homme en général, les droits économiques, sociaux et culturels en particulier. Bâtir une nation unie, indépendante, digne, forte et prospère, en accordant une place particulière aux personnes âgées, par le biais de la conquête et de l’exercice démocratique du pouvoir. Contribuer à la promotion et à l’autonomisation des jeunes et des femmes, en allant à leur rencontre, en répondant à leurs attentes, à leurs aspirations et à leurs idées, pour leur permettre de développer les savoir-faire et les habiletés qui leur sont propres. Construire un espace public de dialogue, de réflexion et d’action sur la gouvernance, élaborer et mettre en débat des propositions de changement de la gestion des affaires publiques, renforcer le contrôle citoyen des politiques et le suivi budgétaire, mobiliser les acteurs étatiques et non étatiques dans les initiatives pour une refondation effective de la gouvernance et participer aux débats sur les questions de gouvernance au Mali, en Afrique et dans le monde. Consolider sans relâche l’intégration sous-régionale et régionale et la coopération internationale, sur la base de la diversité culturelle et pour la paix, et lutter pour la libération des peuples opprimés dans le monde.
Quel est actuellement votre degré d’implantation, au Mali et à l’extérieur?
Nous sommes présents dans le District de Bamako, dans 7 régions sur 8, dans les pays de l’UEMOA, en Afrique Centrale, en Europe et en Amérique. Et, mieux, nous avons des amis dans de grosses formations politiques. Ils sont prêts à nous accompagner. Beaucoup de jeunes nous font confiance, parce qu’ils pensent qu’au Mali, il y a maintenant un conflit de générations entre les anciens et les jeunes. Nous, les jeunes, pensons que l’heure est venue pour nous de prendre notre destin en main.
Un dernier mot?
Je lance un appel à toutes les Maliennes et à tous les Maliens, pour une mobilisation générale, afin de parvenir à l’alternance au Mali en 2012 et ainsi mettre fin à la mauvaise gestion de l’ADEMA et de ses alliés depuis 20 ans.
Propos recueillis par Youssouf Diallo
Le 22 Septembre 15/08/2011