D’entrée de jeu, le Président de la Commission de la CEDEAO a abordé les sujets brûlants de cette réunion du groupe international de suivi et de soutien tenu à Bamako le tenue le 19 avril 2013. Ces deux volets sont politique et sécuritaire. S’agissant du volet politique, Kadré Désiré Ouédraogo a soutenu que des informations ont été données, au cours de cette rencontre, sur la Feuille de route de la transition présentée à l’Assemblée Nationale.
A ce sujet, il a salué la mise en place de la Commission Dialogue et Réconciliation. Sur l’organisation des prochaines élections, les participants à la réunion de Bamako ont été informés du découplage de l’élection présidentielle et des prochaines législatives. A ce sujet, certains obstacles subsistent encore. Il s’agit surtout du statut actuel de Kidal, qui empêche la tenue des élections dans cette localité.
Sur cette question, le Président de la Commission de la CEDEAO a réaffirmé la position de principe de la communauté. «La Communauté Internationale s’est engagée à aider le Mali à rétablir son intégrité territoriale et son unité. Rétablir l’intégrité territoriale implique la possibilité pour l’armée malienne d’être déployée sur toute l’étendue du territoire. Dans un pays, il ne peut avoir qu’une armée» a-t-il dit avant d’ajouter «la CEDEAO et la Communauté internationale n’accepteront jamais qu’on remette en cause l’intégrité territoriale du Mali.»
Concernant le volet sécuritaire, Kadré Désiré Ouédraogo a estimé que la situation était favorable sur le terrain, notamment dans les principales villes libérées par l’armée malienne avec l’appui des forces françaises, tchadiennes et de celles de la CEDEAO. Pour relever le défi de la réconciliation, le Président de la Commission de la CEDEAO a enfin a lancé un appel patriotique à l’ensemble des Maliens.
Yaya Samaké
Le 22 Septembre 2013-04-25 05:01:50