Cet atelier de validation du code de déontologie sera d’un atout considérable pour les services de la justice. Le décret en question est reparti en cinq chapitres dont vingt trois articles en tout. Il fixe les dispositions générales, les règles de bonne conduite, les obligations et devoirs, les sanctions ainsi que les dispositions finales pour les fonctionnaires du cadre des greffes et parquets, les obligations et devoirs.
Ainsi l’objectif visé de ce décret est la mise en phase de l’ensemble des standards professionnels avec les exigences du renouveau prôné par la justice malienne et aussi dans le souci d’être en phase avec les autres greffes de l’espace CEDEAO pour une meilleure moralisation des professions juridiques et judiciaires.
Après avoir souhaité la bienvenue aux participants de cet atelier, le Directeur Général de la DNAJ, Hamed Diarra n’a pas manqué de magnifier l’importance de cet atelier qui, selon lui, s’inscrit dans l’amélioration du service public de la justice.
Pour le chef de cabinet du ministre de la justice et des droits de l’homme, Moumouni Guindo, le personnel du cadre des greffes et parquets constitue un maillon incontournable de la chaîne judiciaire en ce sens qu’il assiste le juge dans l’accomplissement des formalités légales prescrites à peine de nullité. Aux dires du Chef de cabinet, la déontologie est l’ensemble des règles qui régit l’activité et le comportement des membres de la juridiction.
Plus loin, il dira que le respect de l’éthique et du devoir de probité constitue des valeurs cardinales dont chaque agent doit se conformer. Par ailleurs, il a souligné que la validation de ce décret est un moyen approprié pour assurer l’amélioration de la transparence dans la distribution de la justice.
Ousmane Baba Dramé
Source: Le Républicain-Mali 06/11/2015