Cette journée porte ouverte a été l’occasion pour les ministres de la Fonction publique, de la Santé, et le secrétaire général de l’Action humanitaire de visiter les différents services de la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam). Aussi, elle a permis au directeur général de la Canam, Luc Togo, de présenter le thème : « la problématique de la couverture sociale de la maladie : cas de l’assurance maladie obligatoire au Mali (Amo) ».
Selon Luc Togo, l’Assurance maladie obligatoire a été créée par la loi n°09-016 du 26 juin 2009. La Canam est un établissement public à caractère administratif et dispose d’organes d’administration et de gestion comme un conseil d’administration, une direction générale, un comité de gestion.
A l’en croire, la mise en place d’une Amo procède du souci d’étendre les champs d’application matériel et personnel de la protection sociale. C’est un système contributif en ce sens que les assujettis doivent nécessairement cotiser pour que les prestations soient offertes.
Sont assujettis à l’Amo : les fonctionnaires civils de l’Etat et des collectivités territoriales, les militaires et les députés ; les travailleurs au sens du Code du travail ; les titulaires de pensions des secteurs publics et privés, les titulaires de pension parlementaire et les titulaires de pension militaire, les employeurs des secteurs public et privé.
Sont bénéficiaires de l’Amo les personnes physiques assujetties et les membres de leurs familles à charge, a expliqué M. Togo.
La Canam est responsable de la gestion du régime de l’Amo. A ce titre, elle est chargée de : l’encaissement des cotisations du régime de l’Amo, l’immatriculation des employeurs et des assurés et la mise à jour des droits des bénéficiaires, l’allocation aux organismes gestionnaires délégués des dotations de gestion couvrant leurs dépenses techniques et de gestion courante, la passation des conventions avec les formations de soins et le suivi de leur déroulement ; l’appui aux organismes gestionnaires délégués et le contrôle de leurs activités, le contrôle de la validité des prestations soumises à la prise en charge de l’Amo ; l’établissement des statistiques de l’Amo ; la consolidation des comptes.
Selon le directeur général Luc Togo, la Canam délègue certaines fonctions à l’INPS et à la CMSS appelés organismes gestionnaires. Ces organismes sont chargés, sous le contrôle de la Canam, de fonctions techniques de recouvrement des cotisations et de paiement des prestataires de soins chacun en ce qui concerne sa population couverte.
Plus spécifiquement ils sont chargés de : permettre l’attestation des droits de bénéficiaires auprès des formations conventionnées ; payer les prestataires de soins conventionnés dans le cadre de l’Amo pour les services rendus ; établir les statistiques et les données financières et comptables correspondant à leurs activités de gestion ; recouvrer et reverser à la Canam les cotisations de l’Amo.
Ben Dao
CADRE D’INTERPELLATION DES CANDIDATS A LA CANDIDATURE
Un espace pour exposer le projet de société des candidats
Mettre en lumière les projets proposés par les candidats et chercher à les engager sur les enjeux prioritaires de la société civile, faciliter l’accès des citoyens au contenu des programmes, dans la perspective d’une sortie à la crise actuelle… Tel semble le credo du Forum des organisations de la société civile du Mali (Fosc). Le programme a été présenté à la presse, le samedi dernier, dans ses locaux.
Cadre d’interpellation des candidats à la candidature à la présidentielle de juillet 2013 : c’est le nouveau projet du Forum des organisations de la société civile du Mali pour faciliter l’accès des citoyens au contenu des projets et programmes des candidats devant briguer le suffrage des électeurs à la présidentielle.
Ce cadre participe à la volonté d’informer et de sensibiliser les populations en vue de pallier le manque d’information des électeurs sur les propositions de programmes des personnes désirant briguer la magistrature suprême.
A travers un plan de communication, le Fosc, compte mettre en lumière le système de gouvernance des prétendants et de chercher à les engager sur les enjeux prioritaires de la société civile.
S’agissant de la publication des contenus des projets, le Fosc mettra en place un cadre organisationnel doté des matériels de communication pour informer l’opinion nationale et internationale dans toute impartialité et aussi de favoriser sa partition consciente au choix des hommes et des femmes appelés à gouverner la cité.
« L’enjeu de cette activité est que le Malien puisse élire un président en fonction de son plan de gouvernance. Domicilié au CICB, le projet sera élaboré en collaboration avec des journalistes modérateurs et animateurs. L’opération durera 30 mn. Réparti en deux tranches : 5 mn sont données au candidat pour exposer son projet de société, 25 mn pour les questions des journalistes », a expliqué, le président du Forum, Mamoutou Diabaté.
Et de poursuivre que le dispositif de l’interpellation portera sur un présidium composé du président du forum, des référents des groupes thématiques, le candidat, le staff du candidat, la presse et les participants.
En 2007, lorsque le même projet a été initié par le Forum, certains candidats n’ont pas répondu l’appel sous prétexte qu’ils sont en tourné dans l’intérieur du pays. A l’analyse de ce scénario, le programme débutera cette année le 1er juillet pour prendre fin le 6 juillet, soit une semaine avant la campagne électorale.
Vis-à-vis du candidat qui ne fera pas le déplacement, le Forum se dit prêt à utiliser toutes voies et moyens pour rencontrer l’intéressé. En cas d’échec, elle informera toutes ses représentations et organisations affiliées sur les insuffisances de ce dernier.
Au terme du programme, les Maliens seront édifiés sur les notions de bases du projet de société et le système de gestion du président élu.
Nabila Ibrahim Sogoba
L’ Indicateur Du Renouveau 2013-06-24 10:57:08