Pour le ministère des Mines, organisateur de ces journées, le thème retenu pour la présente édition était «La diversification de la production minière pour un développement durable du Mali». Avec sept mines d’or en exploitation actuellement sur l’étendue du territoire, pour une production annuelle estimée à environ 50 tonnes, sans compter la filière artisanale, qui ne produit pas moins de 4 tonnes par an, l’or a contribué au budget d’Etat en 2010 à hauteur de 150 milliards de CFA.
Malgré un potentiel important, le Mali semble peu reconnu au niveau international comme un pays minier émergent. C’est du moins l’avis du Premier Ministre, Chef du gouvernement, tel qu’exprimé lors de la cérémonie d’ouverture de ces assises. Pour Mariam Kaidama Sidibé, ce déficit de communication de la part des acteurs du secteur ne permet pas, le plus souvent, au grand public de percevoir de façon évidente l’impact positif de l’industrie minière sur l’économie nationale, notamment pour les populations des zones concernées.
Cadre d’échanges et d’informations, ces journées donnent l’occasion d’échanger sur les défis auxquels le Mali est confronté et les perspectives de valorisation de nos ressources minières, mais aussi de diversification des immenses potentialités vers les ressources pétrolières et gazières.
Cette diversification concerne essentiellement la bauxite, le fer, le phosphate, le manganèse, le calcaire et le lithium. Pour ce qui concerne le potentiel pétrolier, il faut aussi noter avec satisfaction que quatre sociétés sont déjà bien avancées dans l’exécution de leur programme. Pour Mariam Kaidama Sidibé, les résultats du traitement et l’interprétation des données sismiques acquises par Joint Venture ENI-SIPEX dans le domaine augurent de bonnes perspectives.
Mme le Premier Ministre a aussi formulé dans son discours le vœu que ces assises débouchent, entre autres, sur des résultats concrets, se traduisant par une meilleure connaissance par le public des activités minières et de leurs impacts positifs sur l’économie locale, régionale et nationale et une meilleure maitrise par les communautés locales, notamment celles vivant autour des mines, de la politique minière et des différents programmes adoptés par les autorités gouvernementales.
Yaya Samaké
Le 22 Septembre 14/11/2011