Levée de rideaux ce samedi matin à Sanankoro-Jitumu, sous préfecture de Kati, sur les journées culturelles de l’Association des ressortissants du Jitumu à Bamako «Jitumu Kaw». L’édition 2016, qui se tiendra du 14 au 15 mai 2016, sera parrainée par l’ancien président de la transition, Pr Dioncounda Traoré, qui, du reste, est un habitué des rencontres culturelles de cette Association vieille de plus de plus de 60 ans.
Elles mettront en exergue, durant deux jours, le potentiel culturel immensément riche du vieux terroir du Jitumu, une contrée fondée par Jitumu Missa et qui est composée de 71 villages. Cela à travers des pas de danses comme le «gomba» ; le « kono », le « bourou » ou encore le « didadi » entre autres. Comme invités de cette édition 2016, les ressortissants du Jitumu à Bamako ont, compte tenu des liens séculaires qui unissent leur contrée au Bélédougou, fait appel aux célèbres danseurs de Tiébilentiè de Djekebougou, dans le cercle de Kolokani et qui seront accompagnés par une forte délégation de l’association «Bélédougou Dokan». A côté des ressortissants du Bélédougou, les contrées comme le Mandé, le Banan, le Kéléyadougou et le Tiakadougou seront aussi de la fête. Certains avec leurs instruments traditionnels
Ces journées permettront d’ouvrir la commune de Sanankoro-Jitumu, capitale culturelle du Jitumu durant deux jours, à l’étranger, de montrer à la face du monde les opportunités d’investissements et le potentiel touristique qu’elle renferme avec tout ce que cela peut engendrer comme création de richesse et d’emplois. A travers ces journées, les responsables de l’Association des ressortissants du Jitumu veulent non seulement renforcer les liens entre les fils et les filles d’un même terroir mais aussi créer un brassage entre ressortissants de la zone résidant à Bamako et environs et les autres frères restés dans les villages. Ces journées, qui coïncident, cette année, avec la fête annuelle du «Jitumu Missa son», plus connu sous le nom de « Jitumu Balla », seront l’occasion pour les participants de se rendre à Dianikoro pour des hommages à celui qui fut le fondateur de cette contrée et qui disparut dans ce village. Le site de sa disparition, faut-il le souligner, est vénéré par des gens à la recherche d’enfants, de bonheur…Nous y reviendrons.
Yaya Samaké
Source:Le 22 Septembre 12/05/2016