Célébrée le 4 avril de chaque année, la 10e édition de la Journée internationale de lutte anti-mine, placée le thème « Bien plus que des mines », a été honorée par une exposition photographique organisée par l’Unmas pour présenter le travail des différents acteurs impliqués dans lutte anti-mine du Mali aux visiteurs. Cette exposition sera aussi un cadre d’information et de sensibilisation des visiteurs sur les dangers liés aux mines.
Le directeur du programme Unmas, Charles Frisby, a rappelé aux visiteurs que les restes des explosifs de guerre (Reg) et les engins explosifs improvisés (IED) et les mines terrestres affectent la liberté de mouvement de la population, des activités économiques ainsi que le déploiement des forces nationales et international et la restauration de l’autorité de l’Etat dans les zones en conflit.
Il a précisé que l’Unmas a pour mission d’atténuer les menaces d’explosifs pour la Minusma et le personnel des Nations unies ; renforcer les capacités nationales afin d’atténuer les menaces explosives et assurer la conformité des obligations avec des traités et protéger les civils contre les risques d’explosion.
L’Unmas a reconnu les bons résultats déjà atteints, dont la qualification de base en EOD des forces de sécurité et de défense du Mali, leur formation à la gestion des munitions et de sensibilisation aux explosifs. Aussi plusieurs engins non explosés (UXO) et des munitions de petit calibre ont été détruits sans oublier le sondage de plus de 1300 village sur les Reg.
La présidente de la CNLPAL, le général de brigade Kani Diabaté Coulibaly, a invité tout le monde s’impliquer davantage dans la gestion des Reg et IED ainsi que la prolifération des armes légères compte tenu de leur impact négatif sur les populations. Elle a rappelé que depuis 2012, 138 civils ont été confirmés victimes de Reg dont plus de la moitié sont des enfants et plus de 350 victimes des IED.
Le thème retenu pour cette année, « Au-delà des mines », a précisé le représentant du représentant du secrétaire général des Nations unies, Damien Mama, traduit la triste réalité à laquelle les civils, les travailleurs humanitaires, les Casques bleus et les organismes de développement font face dans les zones et les pays qui se relèvent d’un conflit. Il a rassuré l’accompagnement des Nations unies à relever le défi.
Youssouf Coulibaly
Source: L’Indicateur Du Renouveau