«Cette année, la Journée internationale de la paix intervient à un moment de crise pour l’humanité.
La pandémie de COVID-19 a plongé notre monde dans le chaos.
Les conflits deviennent incontrôlables.
L’urgence climatique s’aggrave. Les inégalités se creusent et la pauvreté empire.
Et la méfiance et la division éloignent les gens les uns des autres à un moment où la solidarité et la collaboration sont plus nécessaires que jamais.
En tant que famille humaine, nous sommes face à un choix difficile : la paix ou le péril perpétuel. Nous devons choisir la paix.
C’est pourquoi j’appelle au cessez-le-feu pendant 24 heures aujourd’hui.
En agissant chaque jour dans la solidarité pour une paix viable et durable, nous pouvons surmonter les problèmes qui se posent à nous.
Nous avons besoin de la paix pour acheminer de toute urgence des vaccins et des traitements vitaux contre la COVID-19.
Nous avons besoin de la paix pour nous relever de la pandémie et reconstruire les systèmes et les vies qui ont volé en éclats. Nous avons besoin de la paix pour rétablir l’équilibre et réduire les inégalités.
Nous avons besoin de la paix pour renouveler la confiance des uns envers les autres (et la foi dans les faits et la science.
Et nous devons faire la paix avec la nature) pour guérir notre planète, bâtir une économie verte et atteindre nos objectifs de zéro émission nette.
La paix n’est pas un rêve naïf.
C’est une lueur dans l’obscurité, qui nous guide sur l’unique chemin qui nous conduira à un avenir meilleur pour l’humanité.
Avançons sur la voie de la paix comme si nos vies en dépendaient.
Parce qu’elles en dépendent bel et bien.
Je vous remercie» !
Antonio Guterres
Secrétaire général de l’ONU