Dans son discours d’ouverture, Mme Adjaratou Coulbaly a exprimé toute sa joie de célébrer non seulement les acquis et les avancées des femmes d’Orange Mali, mais aussi et surtout de partager des perspectives. Elle a ensuite présenté un bilan positif de l’Amicale, avant de remercier la Direction d’Orange Mali pour la présence de femmes au sein de toutes les instances de prise de décision, pour son accompagnement sans faille lors de toutes les activités de l’AFOM et, enfin, pour la mise en place d’un budget de fonctionnement.
Pour sa part, le Directeur général d’Orange Mali, Alioune Ndiaye, a, dans un premier temps, demandé une pensée pieuse pour les victimes de la crise du Nord avant de souhaiter le retour de la paix dans cette partie du territoire national. Il a ensuite fait remarquer que les femmes d’Orange Mali occupaient une place de choix dans le développement de la boîte. «Elles sont braves, dévouées et compétentes. Elles déploient chaque jour des talents pour rendre visible cette entreprise, qui est exigeante», a-t-il ajouté.
Selon le Directeur général, l’approche genre au sein d’Orange Mali doit se comprendre comme la nécessaire complémentarité entre l’homme et la femme, car c’est, selon lui, la nature elle-même qui en a ainsi disposé. Donc cette relation est une option constructive, de bon sens. «Celle-ci s’ordonne comme une formule de rééquilibrage pour le meilleur. Elle sollicite l’effort d’évacuer les scories du passé et de vider l’abcès des frustrations. Elle ouvre au bonheur du partage et de la participation, selon la symbolique des mains fraternelles, solidairement tendues vers un objectif».
La Marraine de l’évènement, Mme Diakité Fatoumata Siré, ancien Ambassadeur du Mali et Présidente de l’APDF, a retracé, au cours de son brillant exposé, le combat que les femmes ont mené durant des siècles. Elle a averti «si les femmes ne se battent pas pour les instances de décision rien ne marchera». Les acquis, voire les avancées, jusque là obtenus, selon Mme Diakité, sont en effet le fait d’une poignée de femmes pionnières, en rupture de ban et en rébellion ouverte contre un certain ordre de choses, dans des sociétés prises dans la moule de pesanteurs pluriséculaires. «Mais la redistribution des cartes souhaitée a souvent dérapé», a-t-elle conclu.
La cérémonie, très riche en couleurs, s’est terminée par une tombola, suivie du renouvellement du Bureau de l’Amicale.
Pierre Fo’o Medjo