JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME  : Les femmes des médias en ordre de bataille contre le Covid-19

L’Association des femmes de medias a organisé le 13 mars 2021 une conférence-débats pour commémorer la Journée internationale de la femme.

C’était en présence du ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, Mme Bouaré Bintou Founé Samaké, et du président de la Maison de la Presse, M. Bandiougou Danté

«Rôle des femmes des médias dans la lutte contre le Covid-19», était le thème de cette conférence-débats.

Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a félicité les femmes des médias pour cette initiative heureuse.

«Votre contribution à la Journée internationale des femmes, à travers l’organisation de cette conférence-débats, ne m’a guère surprise.

C’est la preuve de votre maturité et de la bonne perception que vous avez de cette journée durant laquelle nous devons évaluer la condition de la femme et nous projeter dans l’avenir», a déclaré Mme Bouaré Bintou Founé Samaké.

«A travers le choix de ce thème, vous marquez votre engagement à lutter contre la Covid-19 d’une part, et à soutenir les efforts déployés par les femmes et les filles, pour façonner un futur et une relance plus égalitaires suite à la pandémie de Covid-19, d’autre part», a-t-elle ajouté.

Elle n’a pas manqué de rappeler que l’instauration de l’état d’urgence sanitaire, la restriction des mouvements ont été, entre autres mesures, qui ont un impact sur le travail des journalistes, particulièrement des femmes journalistes.

«Avec ces mesures, les femmes journalistes ont rencontré des difficultés pour aller sur le terrain et accéder à l’information. 

Le confinement impose de rester chez soi, à la maison.

Et ce n’est pas évident que le travail d’un journaliste se limite à la maison.

Cela, a joué sur le fonctionnement des rédactions entraînant une baisse des productions», a rappelé Madame le ministre.

Sans compter que le Covid-19 a aussi occasionné «une réduction des revenus issus de la publicité, de la couverture médiatique d’événements et des contrats d’abonnement».

Ainsi, dans certains organes de presse écrite, les contrats d’abonnement ont baissé de 80 %. Beaucoup d’annonceurs ont réduit leurs dépenses publicitaires.

«Cette situation continue de jouer sur la rentabilité économique des médias surtout de la presse écrite et de la radio. 

Il faut ajouter à cela les mesures d’accompagnement prises par le gouvernement pour atténuer l’impact du Covid-19 sur le secteur productif et les populations n’ont pas pris en compte le secteur médiatique», a déploré Mme Bouaré.

Malgré toutes ces difficultés, s’est-elle réjouie, «les femmes de médias sont en train de jouer leur partition dans la lutte contre le Covid-19 en matière de sensibilisation et d’informations».

A ce titre, a souligné le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, «elles doivent être décrites comme des acteurs de lutte, à travers la prise en compte de leur préoccupation».

C’est pourquoi son département a apporté son appui et son soutien aux associations de femmes de médias au plus fort de la crise sanitaire.

Le président de la Maison de la presse, M. Bandiougou Danté, a manifesté sa joie de voir les femmes journalistes ensemble pour mener le combat contre le Covid-19 et faire la promotion des femmes dans les medias.

Il a encouragé ses consoeurs à travailler pour conforter leur statut et l’essor des médias. Le mot de la fin est revenu à la doyenne Ramata Dia en reconnaissance de sa contribution à l’émergence de la presse malienne et à l’émancipation de la Femme.

 

Oumou T.