La Journée internationale de sensibilisation à l’albinisme est célébrée le 13 juin de chaque année. Au Mali, une journée a été organisée à la Bibliothèque nationale sous le signe de la défense des droits des albinos.
Mme Aminata Samaké, présidente de SOS Albinos, a indiqué que les problèmes liés à la maladie sont multiples et dépendent du milieu social. Elle a ajouté que dans des pays de l’Afrique centrale, ils sont au-delà discrimination « victimes de massacre pour des besoins liés à la magie noire ou à la sorcellerie ». Et d’ajouter « que de nos jours SOS Albinos enregistre 1000 membres au niveau national ».
Mme Aminata Samaké a remercié le gouvernement à travers le département de la Solidarité et de l’Action humanitaire qui a apporté son appui à travers l’inscription de 111 enfants atteint d’albinisme au Régime d’assistance médicale.
Le représentant du directeur des droits de l’Homme de la Minusma, Aimé Ntumba, a salué l’accompagnement des autorités nationales dans la tenue de la journée. Il les a invités à prendre en compte les besoins spécifiques des personnes atteintes d’albinisme en prenant en charge de manière durable les mesures préventives du cancer de peau et en leur offrant des lunettes de protection et de correction afin d’atténuer la cécité génétique et irréversible des personnes atteintes d’albinisme.
Samba Almoud Baby, secrétaire général du département de la Solidarité et de l’Action humanitaire, a reconnu que l’albinisme est mal compris au niveau social et nourrit des mythes influencés par la superstition. Il a dit constater avec qu’en Afrique, des personnes atteintes d’albinisme sont souvent marginalisées, confrontées à de nombreuses formes de discriminations et subissent des agressions qui peuvent leur être fatales.
Mariam Camara