Dans l’exposé présenté aux participants à la rencontre, il ressort que l’INPS procède à une pré-immatriculation dans sa base puis transfère ces données à la Caisse d’Assurance Maladie (CANAM) qui, à son tour, immatricule de façon définitive l’adhérent. Ainsi, un numéro d’assuré est attribué à tous bénéficiaires de la CANAM. « Ce numéro est l’identifiant unique des assurés et des ayants droits à la CANAM au Mali. L’instruction de la demande d’immatriculation donne lieu à la délivrance d’une carte d’assuré de l’AMO », précise l’exposé.
Dans son intervention, le Directeur général de l’INPS, Bréhima Noumoussa Diallo, a précisé que l’objectif général de la politique de sécurité sociale est de construire progressivement un système de protection contre les risques sociaux. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’institution de l’AMO, selon toujours le DG de l’INPS. C’est pourquoi, note-il, « il est regrettable de constater ça et là des contestations ». D’où, à le croire, la nécessité de renforcer la sensibilisation pour susciter une adhésion massive des catégories concernées, qu’elles relèvent de l’INPS ou de la Caisse malienne de sécurité sociale, des organismes de gestion de l’AMO.
De son côté, le Secrétaire général du ministère du Développement Social de la Solidarité et des Personnes Agées a, pour sa part, souligné que dans un contexte général, marqué par une pauvreté touchant la majorité de la population, « seul un élan de solidarité dans la prise en charge des risques majeurs de santé pourrait permettre un développement humain durable ». Pour Amadou Rouamba, c’est un ensemble de dispositif chargé d’assurer un agent public, actif ou retraité, face à des risques financiers en cas de maladie. Il a rassuré que l’AMO se fonde sur des valeurs comme la primauté de la personne humaine, la non discrimination, l’égalité dans l’accès aux soins de qualité, la prise en charge collective et solidaire des dépenses de santé.
Youssouf Diallo
Le 22 Septembre 01/08/2011