L’ouverture de travaux de cette journée a enregistré la présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mme Siby Ginette Bellegarde, du directeur général du Centre national de la recherche scientifique et technique, Modibo Haïdara et des chercheurs des domaines transversaux au Mali. Pour le directeur général du CNRST, Modibo Haïdara, au Mali la recherche scientifique a connu une certaine avancée, car de nos jour, il existe plusieurs domaines de recherche au Mali, tels que la Santé, l’Agriculture…
Selon lui, cela intervient depuis 2008 où le gouvernement du Mali a élaboré un document en ressortissant les contraintes sur la recherche scientifique, notamment la valorisation du chercheur lui-même, l’augmentation des financements internes de la recherche scientifique…
Concernant la journée de la renaissance scientifique, le directeur général a rappelé qu’il n’y a pas de développement sans la recherche scientifique. Selon lui, « avoir une croissance économique ne veut pas dire développement », le développement repose sur le développement des nouvelles technologies. A l’en croire, toutes les nations qui se sont développées, sont passées par la mise en œuvre efficiente des NTIC dans la recherche scientifique. Donc, les résultats qui vont sortir des débats de la présente journée, permettront selon lui, de booster la recherche scientifique au Mali.
Beaucoup sous thèmes ont été exposés par des chercheurs de renommée au Mali. Il s’agit notamment de l’exposé introductif porté sur les politiques sectorielles et politique nationale en matière de recherche et de la technologie. Aussi, « la politique sectorielle dans le domaine de la santé », « la politique nationale en matière de recherche », « la politique sectorielle dans le domaine de l’agriculture » ont été successivement exposés par le Dr. Yacouba Sidibé du Cnam, Yéro Bocoum de la DNESRS et de Mme Réjanne Anne Dembélé du CNRA.
Ainsi, après la pause, les échanges ont continué avec les thèmes « Recherche et développement économique et social », notamment à travers la place des études d’impact environnemental et social dans les projets de développement, les langues nationales et les NTIC, le rôle de la modélisation de la propagation d’une épidémie, le VIH/SIDA cité comme titre d’exemple ; « Recherche et développement économique et social » à travers un exposé sur la recherche et changement climatique : réduction des émissions de gaz à effet de serre, le rôle de la médicine traditionnelle dans le développement socio-économique du Mali.
Oumar Camara
L’ Indicateur Renouveau 01/07/2011