«L’épanouissement des filles est un critère de bonne santé de l’Etat» ! Telle
est la conviction martelée le 11 octobre 2023 par le Premier ministre de la
Transition, Dr Choguel Kokalla Maïga, à l’occasion de la célébration de la
Journée internationale de la fille. Initiée par le ministre de la Promotion de la
Femme, de l’Enfant et de la Famille, Coulibaly Mariam Maïga, cette cérémonie
est consacrée à la protection des droits des jeunes filles. La journée a été
célébrée cette année sous le thème, «Pour la Refondation du Mali : les filles
comptent» ! Cette commémoration vise à inscrire la fille (pas seulement en
tant que bénéficiaires, mais actrices) au cœur des actions entreprises par les
autorités
En effet, la célébration de cette journée est le cadre idéal pour évaluer les
progrès réalisés, identifier les défis et élaborer des stratégies pour permettre
aux jeunes filles de s’affirmer et de saisir les opportunités. Pour la
circonstance, le représentant du Fonds des Nations unies pour l’Enfance
(Unicef) a salué les efforts consentis par les autorités qui ont par exemple fait
que le taux de scolarisation des filles est passé de 70 % en 2017 à 77 % en
2022. Sans compter les efforts consentis pour l’autonomisation des femmes à
travers l’éducation et la formation.
A cette occasion, M. Pierre N’Gom a également évoqué les défis
considérables dans la protection des jeunes filles comme le faible taux
d’inscription des filles au niveau du cycle fondamental, le mariage précoce, les
conflits qui affectent cette couche vulnérable… «Papy» de la cérémonie, Dr
Choguel K. Maïga a recueilli les doléances et les plaidoyers formulés par les
intervenants. Des revendications qui cadrent avec les objectifs du
gouvernement de transition car émanent des recommandations pertinentes
des Assises nationales de la refondation (ANR).
Source:le Matin/Moussa Bolly