La flamme des Jeux olympiques de «Rio 2016» a été allumée le 21 avril 2016 dans l’ancienne Olympie, Grèce. C’était au cours d’une cérémonie organisée par le Comité olympique hellénique. L’allumage de la flamme à Olympie donne le coup d’envoi du relais de la flamme olympique des Jeux de Rio 2016 qui se dérouleront du 5 au 21 août 2016 au Brésil. «Ces Jeux seront un message d’espoir en ces temps difficiles» ! C’est l’un des principaux messages que l’on retient du discours du président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, à l’occasion de l’allumage de la Flamme olympique. C’était le 21 avril dernier d’une cérémonie organisée par le Comité olympique hellénique dans l’ancienne Olympie (Grèce).
Cet événement marque le point de départ du relais de la flamme olympique des Jeux de Rio 2016. Ainsi, la flamme va voyager à travers la Grèce pendant six jours et parcourir 2 235 kilomètres avant d’être officiellement remise le 27 avril aux organisateurs des Jeux olympiques de Rio 2016 dans le stade panathénaïque d’Athènes, site des premiers Jeux de l’ère moderne en 1896. À 106 jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux de «Rio 2016», le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a profité de l’occasion pour envoyer un message de solidarité à la population du Brésil, qui connaît actuellement des difficultés politiques et économiques.
Il a également évoqué le pouvoir de la flamme olympique comme moyen de promotion de la paix et de diffusion des valeurs olympiques.
«La flamme transmettra ce message aux quatre coins du Brésil et au-delà dans le monde», a déclaré le président du CIO, Thomas Bach. «Malgré les difficultés que le Brésil connaît aujourd’hui, la flamme est un rappel intemporel que nous appartenons tous à la même humanité. La flamme est un ancien symbole de paix et d’harmonie, un symbole du pouvoir qu’a l’humanité de se rassembler malgré ses différences.
Ce sera le plus grand héritage des Jeux Olympiques pour le Brésil et pour le monde». Et de poursuivre, «le relais de la flamme diffusera le message de notre humanité commune à toute la population de ce beau pays qu’est le Brésil, une nation bâtie sur l’idée que sa force vient de l’union de toute sa richesse culturelle. Le Brésil est unique dans sa diversité. Que la célébration des Jeux de la XXXIe Olympiade donne raison à toute la population de ce vaste et merveilleux pays et montre au monde la vraie signification de l’unité dans la diversité».
Un réfugié syrien qui a demandé l’asile à la Grèce figurera parmi les 450 personnes qui porteront la flamme dans le pays. Le réfugié qui n’a pas encore été choisi, traversera le centre d’accueil des réfugiés à Athènes où Thomas Bach s’était rendu en janvier dernier. Avant de s’envoler pour le Brésil, la flamme passera par Genève et Lausanne, siège du CIO. Le parcours brésilien du relais de la flamme olympique commencera quant à lui le 3 mai à Brasilia.
La cérémonie de l’allumage de la flamme a été rehaussée par la présence du président de la République hellénique, Prokopis Pavlopoulos ; le ministre brésilien des Sports, Ricardo Leyser ; le président du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Rio 2016, Carlos Nuzman ; le président du Comité olympique hellénique, Spyros Capralos ; la vice-présidente du CIO et présidente de la commission de coordination du CIO pour les Jeux olympiques de Rio 2016, la Marocaine Nawal El Moutawakel ; et le vice-président du CIO, Zaiqing Yu. Les Jeux de la XXXIe Olympiade se dérouleront du 5 au 21 août 2016. En tout, ce sont près de 10 500 athlètes de plus de 200 pays qui concourront dans 28 sports, comprenant 98 épreuves donnant lieu à une remise de médailles.
Pour le moment, notre pays n’a réussi à qualifier qu’un seul sportif pour les jeux. Il s’agit d’Ismaël Coulibaly dans le taekwondo. Ce dernier a encore remporté une médaille d’or à l’Open d’Allemagne le week-end dernier. Pour étoffer la taille de la délégation malienne en terre brésilienne, il faudra donc compter sur les invitations de certaines fédérations internationales comme l’athlétisme, la natation et souvent le judo.
Une pratique de l’antiquité
Les Grecs de l’antiquité considéraient le feu comme un élément d’origine divine et avaient pour habitude de faire brûler un feu en permanence devant les principaux temples. C’était le cas dans le sanctuaire d’Olympie où se déroulaient les Jeux olympiques de l’antiquité. Afin d’en garantir la pureté, la flamme était allumée à l’aide des rayons du soleil captés au centre d’un récipient appelé Skaphia, l’ancêtre du miroir parabolique utilisé de nos jours. Une flamme brûlait en permanence sur l’autel de la déesse Hestia, et des feux étaient également allumés sur les autels de Zeus et d’Hera, devant le temple de laquelle se déroule aujourd’hui la cérémonie d’allumage de la flamme olympique. Dans le cadre des Jeux modernes, la flamme olympique est l’expression des valeurs positives que l’être humain a toujours associées au feu. La pureté de la flamme est garantie par son mode d’allumage particulier par les rayons du soleil. Le choix d’Olympie comme point de départ souligne le lien entre les Jeux de la Grèce antique et les Jeux modernes. Il met en évidence le rapport étroit entre ces deux événements.
M.B
Moussa BOLLY
Source: Le Reporter 27/04/2016