Présent aux Jeux olympiques de Paris, le président du Comité national olympique et sportif du Mali, Habib Sissoko est au four et au moulin avec un agenda très chargé. Pas de repos compte tenu des postes qu’il occupe dans les instances internationales sportives : membre du comité exécutif de la Fédération internationale de judo chargé du développement, président de la Zone II de l’Acnoa. C’est dans ce cadre qu’il a participé à l’Assemblée générale extraordinaire de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa) à l’hôtel Méridien qui a vu la présence de plusieurs personnalités dont le Prince Albert II de Monaco et d’éminents dirigeants sportifs dont plusieurs ministres des Sports à l’image de la France, de l’Egypte ou de la Guinée équatoriale. Et plusieurs décisions ont été prises lors de cette rencontre dont l’attribution des Jeux à l’Egypte, à la Guinée équatoriale, à l’Angola et à l’Algérie.
Auparavant, Habib Sissoko a pris part à une réunion de la Fédération internationale de judo (Fij) avant de suivre plusieurs combats de judo aux côtés du président de l’Union africaine de judo, Siteny Randrianasoloniako. Ce n’est pas tout. Les Jeux olympiques, c’est aussi des retrouvailles. C’est pourquoi, le président du Cnosm a eu des échanges fructueux avec ses collègues des comités nationaux olympiques en vue de renforcer davantage des liens de partenariat et d’amitié. Souvent autour d’un déjeuner ou d’un dîner. S’agissant de la délégation malienne, Habib Sissoko a consacré son temps afin que les choses se passent comme il le faut. Il était toujours présent à la tribune pour soutenir et encourager les athlètes maliens, malgré leur résultat.
En bon dirigeant et en tant qu’ami de la presse, le président du Cnosm a offert un déjeuner aux journalistes présents à Paris pour les Jeux olympiques dans un restaurant. Une occasion d’échanger sur certaines informations concernant la participation du Mali. “Mon souhait était que notre pays puisse faire une participation honorable à Paris surtout en football. Mais, Dieu a décidé que notre sélection s’arrête dès le 1er tour. Los Angeles, c’est maintenant”, précisera-t-il.
Envoyé spécial Alou Badara HAIDARA