Ils étaient venus des facultés et universités, le dimanche dernier à l’amphithéâtre de l’ex-Fast pour discuter des questions liées au défi de la bonne gouvernance. Il s’agissait pour les participants de contribuer à l’émergence d’une nouvelle vie « de paix » pour qu’ils puissent faire face à leur devoir régalien. Au cours des discussions, diverses questions sur la situation actuelle du pays ont été posées par les étudiants.
Selon Josué Djiré, secrétaire général du Groupe biblique des élèves et étudiants du Mali (GBEEM) « les élèves doivent être les messagers de paix, connaître la paix avec Dieu, avec l’autre et par soi-même ». Il dira que ce sont les étudiants bien formés qui peuvent construire le Mali de demain. « Aujourd’hui, nous avons des hommes et des femmes qui sont marginalisés lors des débats sur les questions liées au développement. Cette discrimination n’est pas due à leur incompétence, mais ils ne sont pas mis à profit. Notre devoir est de les former, les sensibiliser afin qu’ils puissent surmonter le défi », a-t-il souligné.
Pour cela, dira-t-il, il faut que les étudiants resserrent leurs rangs pour bien faire leurs études parce qu’on ne pas construit un pas avec un château à pied d’argile. Aux termes de son allocution le secrétaire général a rappelé qu’aujourd’hui « ce que nous constatons est la force de l’ignorance parce que nous n’avons pas fait la jonction entre la formation acquise et l’enquête de moralité ».
N. I. S.