La violence est devenue une monnaie courante dans l’espace scolaire et depuis plusieurs années, la mise en place des comités AEEM a donné lieu au sein des facultés de l’Université de Bamako à des violences inouïes perpétrées par des étudiants usant de toutes sortes d’armes : machettes, gaz lacrymogènes et même des fusils.
Il serait temps que les autorités sortent de leur torpeur pour affliger des sanctions exemplaires à ces jeunes délinquants en les extirpant de nos classes. La sanction infligée par la direction de l’Institut Soni Ali Ber à ses bandits est très critiquée. Elle n’a pris que 8 petits jours de suspension contre les éléments de la bande qui avait déjà, l’année dernière, agressé la pauvre directrice adjointe à l’époque dans son propre bureau. Un incident qui a coûté la place au directeur général affecté à Fana.
Ousmane Daou, stagiaire
L’ Indicateur Renouveau 17/12/2010