Présent au Mali depuis 1995, l’organisme américain a assisté notre pays dans la relecture du cadre électoral, aux fins de faire des suggestions de réforme en vue des élections générales de 1997. Cette étude eut pour résultat l’élaboration par le gouvernement d’un projet de loi électorale prenant en compte nombre de recommandations de l’institution.
Depuis cette date, il a aussi à son actif plusieurs autres actions. Il s’agit, entre autres, de l’étude pour faire l’état des lieux de la société civile, de la loi malienne pour déterminer les capacités organisationnelles de celle-ci et ses domaines d’activités afin d’intensifier d’éventuels partenariats, de la subvention de deux organisations de la société civile a savoir: l’Observatoire des droits des femmes et des enfants et le Réseau d’appui au processus électoral.
En plus de cette capacitation, le NDI a déployé une mission de six experts électoraux et une équipe d’observateurs internationaux pour la reprise des élections en mai 1997. Prenant fonction à quelques mois d’échéances capitales pour notre pays, le tout nouveau patron de l’Institut National Démocrate entend axer, dans un premier temps, son travail sur l’accompagnement du Mali dans ce processus électoral. Il a dégagé un certain nombre de défis à relever, qui ont pour noms l’engagement des acteurs (médias, société civile et partis politiques) à jouer leur partition; le renforcement des capacités des délégués des partis et l’acceptation des résultats des élections par tous les acteurs.
Yaya Samaké
22 Septembre 12/01/2012
