Au Mali, les assurés maladie étrangers doivent payer de leur poche les frais de leur ordonnance avant d’introduire les factures à l’Institut national de Prévoyance sociale (INPS) pour obtenir le remboursement. Et cela à travers un accord de partenariat conclu préalablement entre les services sociaux de leurs pays d’origine et le Mali. De sources concordantes et bien introduites à l’INPS, ce canal de mutualité est, aujourd’hui, devenu un fonds de commerce intarissable pour certains agents véreux de l’INPS qui montent des fausses ordonnances avec la complicité de certains pharmaciens de la place. Ces fausses ordonnances sont ensuite enregistrées à la comptabilité de l’INPS sous le numéro d’un vrai assuré dans le vil dessein de se faire de l’argent.
Selon nos sources, ces pratiques sont monnaie courante dans ce service dédié à la solidarité sociale par les plus hautes autorités du pays.
Au même moment, nos sources indiquent d’autres opérations de détournement des fonds dédiés aux admis à la retraite.
A les croire, c’est la précarité des retraités demandeurs de pension méritée après des années de services qui serait utilisée comme appât. Régulièrement soumis aux écarts de langage de la part de certains employés de l’INPS, certains demandeurs de pension finissent par se décourager durant la procédure de demande pour le grand bonheur des agents véreux de l’INPS. Car ensuite, ils (toute une chaîne de complices) montent des faux documents en leur nom pour s’accaparer de leur pension. C’est dire que, malgré tous les avantages accordés aux agents de l’Institut national de Prévoyance sociale, certains de ses responsables ne résistent pas à la pension des personnes qui méritent leur altruisme.
Nous y reviendrons avec plus de détails
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