Mais au finish, il ne s’est rien passé et l’alerte a, semble-t-il, été levée. Mais ce qui est inquiétant, c’est que les bidasses n’ont pas bougé. Ce qui de l’avis des populations ne rassure guère. Quand l’ennemi pointe le bout de nez, il faut l’assaillir. A moins que nos bidasses n’attendent le coup de main de leurs homologues de Mauritanie qui peuvent exercer leur droit de poursuite jusqu’au Palais de Koulouba.
Le Pdes se cherche adversaire
Dans le refus du Prince Séméga, d’apposer sa signature sur la convention pour la réalisation du poste juxtaposé à vitesse basse de Zégoua, certains ont vu un acte politique de bas étage. En fait, il s’est dit que le super sinistre de l’Equipement a joué au dilatoire pour ne pas être acteur dans une cérémonie présidée par le Président de la Commission de l’Uemoa, Soumaïla Cissé.
Pour «le griot attitré» de Koulouba, Soumi est l’adversaire le plus à déstabiliser avant l’affrontement de 2012. Car comme l’a fait dire un super conseiller de Zounzani 1er, chantre du projet présidentiel, le boss de l’Uemoa est le seul bon candidat après lui. Ceci expliquant cela, on peut aisément comprendre pourquoi Séméga a refusé les sous de l’Uemoa. L’Urd serait donc un adversaire à la mesure du fameux Pdes du fumeux Prince.
Les milliards de Soumaïla
Depuis que Super Soumi préside la Commission de l’Uemoa, l’organisation communautaire a investi dans notre pays la bagatelle de 104 milliards de nos francs dans des projets. Cette révélation, faite par un haut cadre de l’Uemoa a été captée par les antennes du dard vendredi 15 juillet quelque part dans un salon huppé de la capitale. Ce même cadre a souligné que le Mali a été le principal bénéficiaire des actions de l’Uemoa. C’est pourquoi, lui comme beaucoup d’autres ne comprennent pas le fait que certains pontes du régime mettent les bâtons dans les roues d’un investissement communautaire dans notre pays. » Si le Mali ne veut pas, d’autres veulent des investissements » insiste-t-il. Pour lui la présence de Soumi à l’Uemoa a été très déterminante dans les choix de la Commission en faveur du Mali. Toute chose que ne peuvent comprendre des cadres à courte vue, pouvant se permettre une tasse de thé à 11 briques en une matinée, et qui gravitent autour de Zounzani 1er.
Un Colonel à la tête
du CNOU
Le gofernement a nommé, la semaine dernière, le Colonel d’aviation Mamadou Idrissa Coulibaly comme Directeur Général du Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU). Ne s’agit-il pas là d’une tentative de retirer définitivement la gestion des internats à l’AEEM (Association des Elèves et Etudiants du Mali). En tous les cas, les choses évoluent vers cet objectif. Un bidasse sur le campus ? Ça risque fort de ramper !
AG extraordinaire de COJEP-Mali
Les jeunes pharmaciens hors de leurs gongs
Le Président du Collectif des Jeunes Pharmaciens du Mali (COJEP-Mali), Dr Mamadou Ouane et ses ouailles ont tenu, samedi dans les locaux de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs, une assemblée générale extraordinaire pour protester contre ce qu’ils appellent »l’attribution arbitraire de site pour exploitation de pharmacie par la Ministre de la Santé à sa fille, en violation des textes qui régissent la profession de pharmacien au Mali ». Selon le Président de COJEP, cette décision d’attribution a été signée le 07 juin 2011.
La nouvelle a provoqué un tollé général dans le milieu des jeunes pharmaciens qui y voient là une atteinte flagrante à la législation d’établissement des officines pharmaceutiques en République du Mali. Le Dr Mamadou Ouane trouve qu’il s’agit là »d’une pratique de népotisme » au Ministère de la Santé, puisque la fille de la ministre figure à la 174ème position sur la liste d’attente. « Elle a été retirée du lot sur recommandation expresse de sa mère qui a signé de sa propre main l’attribution du site » a t-il ajouté avant de préciser que dans la législation pharmaceutique aucune attribution de site ne peut se faire sans les avis motivés de l’Ordre régional des pharmaciens de Bamako et du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens.
De l’avis de notre interlocuteur, aucune de ces deux structures n’a donné un quelconque avis favorable à la Ministre de la Santé pour qu’elle agisse de la sorte. Tous les intervenants de l’AG ont été unanimes à reconnaître l’illégalité de la démarche effectuée par leur consœur pour obtenir son site. Le COJEP-Mali projette de mener des actions sur le terrain pour attaquer la décision de la Ministre. Il compte déposer une plainte au tribunal administratif et n’exclut pas d’organiser des marches et sit-in de protestation. Il compte s’associer au Conseil de l’ordre, à l’Association des femmes Pharmaciennes et au syndicat des pharmaciens pour établir un chronogramme d’actions à mener. Somme toute, l’AG en question a été un grand succès puisqu’elle a mobilisé plus de 70 jeunes pharmaciens, tous membres du COJEP-Mali qui compte plus de 300 adhérents.
Une jeune pharmacienne à propos de l’attribution de site
Lors de l’AG du COJEP-Mali, une jeune pharmacienne, Trésorière de COJEP-Mali a ému toute la salle en affirmant qu’elle n’aura pas de site pharmaceutique parce que sa mère ne sera jamais ministre de la santé au Mali, sauf si le monde retourne en arrière. Une manière pour elle de dire que si chacun doit attendre l’arrivée de son parent à la tête du Ministère de la santé pour s’octroyer un site, peine perdue pour elle.
Le Kénédougou se
mobilise pour Soumi champion
La ville de Sikasso a abrité une grande manifestation culturelle, la semaine dernière, pour soutenir la candidature de Soumaïla Cissé à l’élection présidentielle de 2012. Cette initiative vient avant la décision du parti des mains croisées qui n’a pas choisi encore un porte drapeau pour le marathon présidentiel. Cependant, dans les coulisses, nombreux sont des militants de l’URD qui considèrent Soumi Champion comme le candidat naturel du parti.
Le KO s’installe au
boulevard du peuple
Le boulevard du peuple, qui traverse le centre commercial et passe devant le marché Dabanani et qui vient de subir des travaux de réfection, est devenu un terrain chaotique sous les yeux et la barbe des autorités du District. Les commerçants détaillants ont pris d’assaut toutes les deux voies et cohabitent dangereusement avec des véhicules qui continuent à rouler dans un sens unique. Le risque d’accident est très élevé. Si la police ne prend pas ses responsabilités, la situation sécuritaire sera totalement mise en cause sur le boulevard en question.
Le Scorpion 20/07/2011