Hier dimanche, des militaires français de l’opération Barkhane et des soldats maliens
appartenant à une patrouille conjointe ont été attaqués à la sortie de Gao sur la route de
Bourem.
De source hospitalière à Gao, on a annoncé hier au moins deux civils tués et une dizaine
d’autres civils blessés dont des enfants, atteints lors de l’explosion. Selon RFI, l’état-major
français a démenti catégoriquement tout décès côté français et précise que les blessés
français ont tous été pris en charge et rapatriés dans la base de Gao.
Selon toujours nos confrères français, une première version des faits indique que les
véhicules blindés de la force Barkhane ont aperçu un véhicule suspect qui était en fait
embusqué. Découvert, le véhicule à bord duquel se trouvait au moins un kamikaze a foncé
sur les blindés, provoquant une grande explosion.
Mais l’armée française ne confirme pas cette version des faits, et précise qu’une partie des
troupes françaises venait de quitter les véhicules quand une attaque terroriste s’est
produite. Des témoins affirment avoir vu un blindé français en partie en feu. Toujours selon
des témoins, après l’attaque un hélicoptère français s’est posé sur place pour repartir avec à
son bord des soldats français visiblement blessés.
Cette attaque intervient le jour de l'ouverture du sommet de l'Union africaine, à Nouakchott
en Mauritanie. Lundi, Emmanuel Macron doit justement rencontrer les chefs d'Etat du G5
Sahel, les présidents de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad.
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