L’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) a tenu mardi une session ordinaire de son assemblée pour l’année 2018. Les conditions de travail seront améliorées pour la plus grande satisfaction de la jeunesse.
Placée sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieure et de la Recherche scientifique représenté par Amadou Ouane, conseiller technique, la 4e session a regroupé plusieurs cadres du département du ministère des Sports, de la Jeunesse, des représentants de la CNJ et de la société civile.
Le rapport d’activités 2017, le projet de manuel de procédures administratives, financières, et comptables, l’état de mise en œuvre des recommandations de la 3e session de l’assemblée de l’Institut, le plan d’action 2018 et le budget prévisionnel de 2018 étaient à l’ordre du jour.
Les résultats obtenus en 2017 s’avèrent satisfaisants. « Il s’agit du paiement régulier des bourses des étudiants, des heures supplémentaires, la mise en œuvre des infrastructures, l’amélioration des conditions de travail », s’est félicité le directeur Cheick Konaté.
Malgré cette bonne volonté du travail, l’INJS est confronté à d’énormes problèmes. « Il fait face à un problème d’enseignants en quantité et qualité, la formation des enseignants et le manque de matériel de travail », a déploré M. Konaté. De 2002 à nos jours, l’Institut a formé 1123 cadres toutes filières confondues dont la plupart évolue dans le milieu éducatif, la jeunesse, le sport, les Forces armées et dans les ONG.
Le représentant du ministre a promis l’accroissement. « Au moment où notre pays s’est doté d’une politique nationale de développement du sport, l’Institut devient plus que jamais une plaque tournante pour la mise en œuvre dudit politique. Nous allons mettre en œuvre une politique stricte pour l’amélioration des conditions de travail pour la plus grande satisfaction de la population ».
Moctar Dramane Koné, Stagiaire