Ont pris part à cet important atelier, les directeurs de studios de production, les producteurs, les journalistes culturels, les gestionnaires de salles de spectacles, les chefs de division chargés des activités artistiques et culturelles dans les régions, les producteurs de spectacles, les élus communaux, les artistes, les managers, etc.
L’objectif de cette rencontre était de favoriser la professionnalisation des musiciens (pratique instrumentale, composition, arrangement, prestation scénique) ; des groupes de musique (production, gestion, promotion, distribution, management, régie technique) ; et des entreprises culturelles (aide à la structuration et au développement des activités). Cela, dans le but de favoriser la création d’emploi.
Pour le ministre de la Culture, Hamane Niang, cet atelier traduit la volonté l’engagement de son département à promouvoir le secteur des industries de la musique à la lumière de l’économie de la culture. Il a relevé que « ce défi ne peut être relevé qu’en orientant nos choix vers la structuration du sous secteur musical et la formation des acteurs de la chaine de l’industrie de la musique ». Il soulignera ensuite le double avantage du présent stage : l’avantage pédagogique permettant aux participants de se familiariser avec les notions essentielles des industries de la musique et le caractère structurant du projet avec l’ouverture de la voie à la viabilisation du sous-secteur musical. « Nous devons contribuer au développement harmonieux des ressources humaines et des produits musicaux. C’est le défi qu’il faut relever avec beaucoup de courage et de persévérance », a rappelé le nouveau chef du département de la Culture à la clôture des travaux.
Les thèmes ainsi débattus au cours de cette rencontre ont touché à tous les domaines d’activités de l’industrie musicale : l’état des lieux de la musique malienne, la situation de précarité des orchestres régionaux, des artistes, des producteurs de spectacles, des éditeurs de phonogrammes et des instrumentistes en particulier. Les débats autour de ces questions ont en effet permis aux participants d’engager la réflexion sur le devenir des industries de la musique au Mali, et de formuler des recommandations utiles pour la professionnalisation du secteur. En clair, cet atelier a offert l’occasion aux participants d’établir la corrélation avec l’environnement national et international dans le dessein de structurer le sous secteur et de rendre compétitifs nos produits musicaux conformément aux exigences de l’économie de la culture
Issa Fakaba Sissoko
L’ Indicateur Rneouveau 15/04/2011